Par Shamsi Saadati
Mardi 25 juin, une foule de clients des établissements de crédit affiliés à l'Etat, Caspian et Samen al-Hojaj, ont organisé des rassemblements de protestation devant la Banque centrale de Téhéran pour ne pas avoir répondu à leurs demandes. Les clients de ces institutions financières et de plusieurs autres institutions financières iraniennes ont perdu des milliards de dollars en investissements ces dernières années et protestent sans cesse pour récupérer leurs fonds perdus.
Les clients ont appelé à la formation d'une procédure judiciaire concernant le projet de loi 236 du Parlement et la mise en accusation de Samen al-Hojaj.
Ces institutions appartiennent en grande partie aux gardiens de la révolution (IRGC) et ont refusé de répondre aux demandes de leurs clients malgré des protestations de plusieurs mois.
Au cours des deux dernières années, des clients pillés et des victimes de Caspian et de Samen Al-Hojaj ont manifesté devant les bureaux de ces institutions.
La politique destructrice du régime iranien pèse lourdement sur l'économie du pays. Téhéran consacre ses richesses aux guerres en Syrie et au Yémen et à ses groupes terroristes affiliés, mais le peuple iranien vit dans une pauvreté extrême.
D'autre part, la corruption généralisée dans les institutions gouvernementales a concentré la richesse du pays entre les mains d'un petit groupe de personnes occupant des postes à responsabilités.
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