Lundi 24 juin, Donald Trump a répondu à l'une des demandes de la communauté américano-iranienne en imposant des sanctions au Guide suprême Ali Khamenei et à un grand nombre de ses proches, ce que la diaspora iranienne avait préconisé, vendredi 21 juin, à Washington.
Bien sûr, la demande la plus importante du rassemblement - le changement de régime en Iran - prendra plus de temps à accomplir, mais Trump ne sera pas le seul à y contribuer. Ce n’est pas que les États-Unis ne pourraient pas, mais c’est le droit du peuple iranien de destituer les mollahs malveillants qui ont fait des ravages dans leur pays.
Les participants aux rassemblements iraniens, venus de 40 États, ont marché du Département d’État à la Maison Blanche en scandant : « Changement, changement, changement. Changement de régime en Iran » afin de montrer son soutien au soulèvement du peuple iranien, qui s’est étendu à 160 villes et villages en Iran depuis décembre 2017.
L’un des manifestants a déclaré au Washington Examiner qu’ils ne voulaient pas que les États-Unis entrent en guerre avec l’Iran, mais qu’ils se contentent de soutenir le peuple iranien et la Résistance. Delaram Ahmady, de Los Angeles, a déclaré que sa famille a fui l'Iran en 1996 parce que son père, emprisonné pendant huit ans dans les années 1980, craignait de redevenir un prisonnier politique.
Elle a déclaré : « Nous ne voulons pas d’attaque ; nous ne voulons pas la guerre. Nous voulons seulement le soutien du peuple iranien et de la résistance iranienne. Je pense qu’il est important de distinguer le changement de régime lorsqu’il y a une forte résistance en place ».
Ces sanctions plus sévères sont l’un des façons d’y parvenir, car elles exercent une pression sur le régime et empêchent les terroristes d’avoir accès à de l’argent. La récente désignation des pasdarans par le groupe terroriste s'est également révélée beaucoup plus efficace qu'une guerre entre les États-Unis et l'Iran. La population a appelé à davantage de sanctions et à ce que le ministère du renseignement et de la Sécurité (MOIS) soit également qualifié de groupe terroriste.
Homeira Hesami, physicienne médicale à Dallas, a déclaré : « Vous seriez surpris, la campagne de pression maximale en cours est soutenue par une majorité d’Iraniens ... Ca vide les poches du régime ».
Elle est arrivée aux États-Unis après avoir été prisonnière politique en Iran à l'âge de 16 ans, et durant cette période, elle a vu son cousin être exécuté, ainsi qu’une jeune fille de 13 ans qui avait été torturée au point de ne plus pouvoir marcher.
Hesami a déclaré : « Le changement de régime n’est pas quelque chose que vous allez imposer de l’extérieur. C’est ce que veulent les Iraniens. Le changement de régime n'est pas une mauvaise chose si c’est le pays qui le souhaite ».
De nombreux législateurs, anciens et actuels, se sont adressés à la foule et ont ouvertement plaidé en faveur d'un changement de régime. Le sénateur Bob Torricelli (NJ-D) a déclaré que les mollahs ne pouvaient pas être réformés et qu'un changement de régime s'imposait, tandis que Brad Sherman (CA-D) a déclaré que le ministère de la justice a maintenant mis en accusation deux agents du régime pour avoir recueilli des renseignements sur des membres de l'opposition iranienne à DC.
L'ancien gouverneur du Nouveau-Mexique, Bill Richardson (D), a déclaré : « Il devrait y avoir une réponse au comportement pervers de l'Iran mais pas nécessairement une réponse militaire, peut-être des sanctions supplémentaires… ou œuvrer pour la construction d'une coalition internationale pour protéger les navires qui traversent le golfe Persique et pour empêcher l'Iran de construire des installations d'uranium enrichi ».
Dimanche, le vice-président Mike Pence a déclaré : « Ce que nous voulons, c'est défendre le peuple iranien, dont des milliers se sont rassemblés devant la Maison Blanche vendredi et dont des milliers sont descendus dans la rue l'année dernière dans les villes d’Iran ».
Source : Stop au Fondamentalisme
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