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vendredi 28 juin 2019

Contrebande de drogue et violation des droits humains dans une prison du nord-ouest de l'Iran


prison oroumieh iran Les violations des droits humains sont fréquentes dans la prison centrale d’Oroumieh, dans la province de l’Azerbaïdjan, dans le nord-ouest de l’Iran, et s’ajoute à cela la contrebande de stupéfiants faite par les responsables pénitentiaires.

60 % des détenus de la prison sont des Kurdes sunnites, les 40 % restants sont des Turcs chiites. Des prisonniers kurdes ont été envoyés d'autres villes dans cette prison et sont généralement condamnés à de longues peines.
Selon un certain nombre de prisonniers, le chef de la prison se livre à la contrebande de comprimés de buprénorphine grâce à des éléments de la prison et de divers gangs de la drogue.
Des prisonniers politiques de la prison d'Oroumieh ont déclaré que les personnes impliquées dans le commerce de la buprénorphine étaient Qareh Baghi, chef de la prison, Farhang et Fatemi, chefs de sections, le docteur Behnam, chef de la clinique, et deux gardes identifiés comme s’appelant Ghareh Baqi et Najafi.
Les rapports indiquent que la majeure partie des bénéfices tirés du commerce de stupéfiants est empochée par le juge résident de la prison et par l'un des représentants de l'agence de renseignement identifiée par son pseudonyme : Alireza.
La prison accueille plus de prisonniers qu’elle ne peut en contenir, ce qui rend les conditions de vie, insupportables pour les prisonniers.
Selon les familles des prisonniers, chaque section a une capacité maximale de 120 prisonniers mais en détient actuellement plus de 450. À certaines occasions, le nombre de prisonniers est si élevé que certains détenus sont obligés de dormir à tour de rôle sur les marches, tandis que d'autres se tiennent debout, jusqu'à ce que ce soit leur tour de dormir.
Oroumieh détient le record du nombre de prisonniers condamnés à de longues peines de prison en Iran. Certains prisonniers sont condamnés à des peines allant jusqu'à 29 ans de prison.
Les prisonniers sont régulièrement battus et maltraités.
Au cours de l'été 2018, les gardiens de la prison ont battu un prisonnier qui s’appelait Saied Seyed Abbasi, et l’ont gravement blessé.
Dans un autre cas, un prisonnier qui se nomme Javad Shirzad (Arash) est tombé dans le coma après avoir été violemment battu par le responsable interne de la prison, Bairam Zadeh.
Les gardiens de prison ont interdit toutes les activités de groupe y compris le sport.
Les exécutions par pendaison ont lieu dans la cour de la prison. Le 11 mars, trois prisonniers, Naji Omarzadeh, Khalil Salehi et Hossein Ibrahimi, ont été pendus à la prison centrale d'Oroumieh.
Source : Iran News Wire

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