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lundi 24 juin 2019

Iran : Les Iraniens effectuent moins de visites chez le médecin en raison de la pression économique


soins médicaux pauvreté iraniens iran La crise économique actuelle en Iran a affecté la vie des Iraniens ordinaires, notamment en limitant leur accès aux ressources médicales dont ils ont besoin.

Selon les statistiques officielles, la pauvreté généralisée augmente rapidement en Iran, précipitant plus de la moitié de la population sous le seuil de pauvreté.

En raison de la hausse des coûts des soins de santé, les Iraniens sont moins susceptibles de consulter un médecin et des informations montrent que les familles sont privées d’aide médicale fondamentale.
Selon le quotidien officiel Arman, pour réduire les coûts, les Iraniens se prescrivent parfois des tests sans consulter de médecin ou se prescrivent de nouveau des médicaments dans des pharmacies.
Selon certaines informations, 30 % des patients dirigés vers les pharmacies n’ont pas d’ordonnance et n’ont pas consulté de médecin. Selon ces informations, « avec cette méthode, les Iraniens s’évitent de payer les frais de visite », ajoutant qu'il s'agit de « signes alarmants ».
L'inflation croissante et les pressions économiques ont également d'autres répercussions sur la santé, telles que le stress psychologique. Les coûts des soins de santé en Iran ont augmenté au point que certains patients sont engloutis dans la pauvreté après avoir payé les coûts de leurs traitements.
Les Iraniens ne peuvent pas aller chez le médecin même si certains experts mettent en garde sur un actuel tsunami de cancer en Iran.
Divers cancers liés à des facteurs environnementaux, tels que le cancer de la vessie, le cancer du poumon et le cancer de l'intestin, sont devenus prédominants en Iran.
Il existe également de nombreux cas de maladies cardiovasculaires. Ces maladies sont le résultat d'une mauvaise alimentation et de l'utilisation d'huiles non standard telles que l'huile de palme importées en Iran par des voies légales et illégales. Cette huile cause des problèmes vasculaires.
De nombreux Iraniens souffrent également d’accident vasculaire cérébral (AVC) à un âge précoce.
Source : Iran News Wire

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