Pages

dimanche 30 juin 2019

Iran : Rohani fait l’éloge des Gardiens de la révolution pour avoir tiré sur un drone américain

Iran : Rohani fait l’éloge des Gardiens de la révolution pour avoir tiré sur un drone américain
Rohani doit être sanctionné et désigné comme terroriste
Rohani, président de la théocratie iranienne, a félicité les Gardiens de la révolution pour avoir tiré sur un drone américain et a déclaré : « Nous avons frappé le drone avec un système construit en Iran, son missile est fabriqué par l'Iran, son radar est fabriqué par l'Iran, c'est-à-dire, nous avons repéré avec notre radar iranien, nous avons verrouillé le système avec notre radar iranien, nous avons tiré avec notre missile iranien…

Nous félicitons tous ceux qui ont créé cette industrie nationale au ministère de la Défense, tous ceux qui, parmi les Gardiens de la révolution (pasdaran), ont bien utilisé cet outil. »
Selon Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, cette position renforce la nécessité de sanctionner Rohani et de l’inscrire sur les listes terroristes. Au cours des quatre dernières décennies et plus particulièrement au cours des six dernières années, Rohani a joué un rôle clé dans tous les crimes commis par le régime aussi bien en Iran qu’à l'étranger en tant que Président et président du Conseil suprême de sécurité de l’Etat.
Quelques mois après la signature de l'accord nucléaire, il a avoué avoir profité de la présence iranienne en Syrie et en Irak pour obtenir des concessions dans les négociations nucléaires. Il a déclaré : « Si nos courageux commandants ne se tenaient pas debout à Bagdad et à Samarra, à Falloujah et à Ramadi, et s'ils n'aidaient pas le gouvernement syrien à Damas et à Alep, nous n'aurions pas la sécurité nécessaire pour négocier si bien. » (8 février 2016).
« Aujourd'hui, si nous regardons partout en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Liban, en Palestine, nous voyons l'empreinte de la bravoure du commandant Soleimani », avait déclaré Rohani le 10 mai 2016, ajoutant que « les pasdaran sont présents pour défendre nos sanctuaires sacrés en Irak et en Syrie, pour défendre les opprimés au Liban, en Palestine, en Afghanistan et ailleurs, qui demandent une aide du peuple et du gouvernement iranien. » (Agence de presse de la force Qods, 10 mai 2016).
« Nous avons conçu, nous concevons et concevrons des missiles... Nous n'hésitons pas à concevoir, fabriquer, stocker et utiliser, si nécessaire, pour nous défendre, toutes les armes dont nous avons besoin », a déclaré M. Rouhani le 29 octobre 2017 au Majlis (Parlement des mollahs).
Depuis 1980, Rohani appelle publiquement à l'exécution des dissidents politiques dans la prière du vendredi, et en tant que Secrétaire du Conseil suprême de sécurité en 1999, il a joué un rôle clé dans la répression du soulèvement des étudiants et de la population à Téhéran.
Dans le domaine nucléaire, Rohani a écrit dans son livre « National Security and Nuclear Diplomacy » (Sécurité nationale et diplomatie nucléaire) que tout allait bien à Natanz et que les experts avaient prévu de lancer 54 000 centrifugeuses en mars 2003, lorsque la conférence de presse de l’OMPI à l'été 2002 a révélé le scandale du programme nucléaire militaire caché des pasdaran.
Le Daily Telegraph a écrit le 5 mars 2006 : En 2006, il (Rohani) a reconnu que dans les négociations avec la Troïka européenne, « comment Téhéran a joué pendant un certain temps et a tenté de duper l'Occident après que son programme nucléaire secret a été découvert par l'opposition iranienne en 2002. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 juin 2019

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire