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jeudi 27 juin 2019

Le régime des mollahs installe des cellules terroristes en Afrique alors que les sanctions de l’Occident s’intensifient

Le régime des mollahs installe des cellules terroristes en Afrique alors que les sanctions de l’Occident s’intensifient
Le régime des mollahs met en place un réseau de cellules terroristes en Afrique pour attaquer des cibles occidentales en représailles à la décision de Washington d'imposer des sanctions contre Téhéran, selon les responsables de sécurité.
Le nouveau réseau terroriste a été mis en place sur ordre de Qassem Soleimani, chef des Gardiens de la révolution islamique (pasdaran), selon un rapport du journal britannique Daily Telegraph du 24 juin 2019.

En avril 2019, le Département d'État américain a inscrit les pasdaran sur sa liste des organisations terroristes étrangères (FTO).
L'objectif terroriste est de cibler les bases militaires américaines et d’autres bases militaires occidentales sur le continent, ainsi que les ambassades et les responsables, a écrit The Telegraph.
Des cellules iraniennes seraient actives dans plusieurs pays africains dont le Soudan, le Tchad, le Ghana, le Niger, la Gambie et la République centrafricaine, indique le rapport.
« L'Iran met en place une nouvelle infrastructure terroriste en Afrique dans le but d'attaquer des cibles occidentales », a déclaré au Daily Telegraph une source de sécurité occidentale de haut niveau. « Tout cela fait partie des tentatives de Téhéran d'étendre ses opérations terroristes à travers le monde. »
Les responsables du Renseignement affirment que le régime des mollahs travaille sur le nouveau réseau terroriste depuis trois ans, soit depuis la signature de l'accord nucléaire sur le gel de ses activités d'enrichissement d'uranium avec les États-Unis et les autres grandes puissances mondiales en 2015.
L'opération est organisée par l'unité 400, une section hautement spécialisée de la Force de Qods, dirigée par Hamed Abdollahi, un vétéran des Gardiens de la révolution qui a été désigné par les États-Unis comme terroriste en 2012.
La cellule africaine serait dirigée par Ali Parhoon, un autre officier supérieur iranien de l'unité 400. Les détails de l'existence de la cellule terroriste ont été révélés à la suite d'une série d'arrestations au Tchad en avril.
Les enquêteurs ont découvert que le régime iranien était derrière le recrutement et l'entraînement d'hommes âgés de 25 à 35 ans dans le but de commettre des attentats terroristes contre des cibles occidentales sur le continent.
On estime à environ 300 le nombre de militants qui ont été recrutés par les Gardiens de la révolution et qui ont suivi un entraînement rigoureux dans des camps d'entraînement dirigés par les mollahs en Syrie et en Irak, a écrit The Telegraph.
La dernière vague de recrues a été formée sur une base iranienne dans la ville de Najaf, dans le sud de l'Irak. Les tentatives de Téhéran de procéder à une nouvelle opération terroriste en Afrique font suite aux révélations du Telegraph du début du mois selon lesquelles des agents de sécurité britanniques ont arrêté des terroristes affiliés à Téhéran, qui stockaient des tonnes d'explosifs dans la banlieue de Londres.
Les autorités britanniques pensent que cette cellule a également été mise en place en 2015 après la signature de l'accord nucléaire par Téhéran.
Les responsables diplomatiques américains affirment qu'un avertissement a été adressé aux missions diplomatiques et militaires américaines dans les pays où des militants iraniens seraient présents, ainsi qu'aux missions d'autres pays occidentaux, dont la Grande-Bretagne, la France et l'Italie, selon ce rapport.
La révélation selon laquelle Téhéran met en place un nouveau réseau terroriste en Afrique intervient à un moment où Téhéran est accusé d'attiser les tensions dans le Golfe après que les commandants des Gardiens de la révolution ont confirmé qu'ils étaient responsables de l'attaque d'un drone militaire américain opérant près du détroit d'Hormuz.
En outre, Téhéran a été accusé d'avoir mené des attaques contre plusieurs pétroliers opérant dans le Golfe qui avaient été endommagés par des mines.

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