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jeudi 18 juillet 2019

Les prisonniers politiques iraniens sont soumis à une pression croissante


pressions prisonniers politiques iran Il semblerait que le régime iranien intensifie la pression contre les prisonniers politiques en utilisant des détenus violents non politiques pour les attaquer.
Les cas de militants des droits humains et des prisonniers politiques, brutalisés en prison au cours des derniers jours, ont été signalés.

En particulier, les familles de prisonniers politiques sont de plus en plus préoccupées par la sécurité de leurs proches après la mort récente d'un prisonnier politique.
Alireza Shir Mohammad Ali, un militant d'Internet détenu, a été poignardé à mort par deux prisonniers, le 10 juin, à la prison Fashafuyeh, près de Téhéran.
Le prisonnier politique âgé de 21 ans avait été condamné à huit ans de prison pour « blasphème », « insulte du fondateur de la République islamique », « insulte du Guide » et « propagande» contre le régime ».
Les traitements inhumains infligés à des prisonniers et l’assassinat ignoble d’un prisonnier politique en prison ne montrent qu’une partie de ce que les détenus endurent dans les prisons iraniennes, tels que le pénitencier de Fashafouyeh et d’autres prisons bien connues.
Il stipule également que l'ONU devrait envoyer une délégation inspecter les prisons et s’enquérir du sort des personnes incarcérées dans des chambres de torture, en particulier des femmes détenues.
Quelques prisonniers attaqués par des détenus violents :
Yasaman Ariani
Yasamin Ariani, une militante des droits civiques, a été attaquée dimanche par une prisonnière, condamnée pour crime violent et elle a été blessée à l'omoplate.
La détenue a d'abord menacé et insulté verbalement Yasamin Ariani et d'autres prisonnières politiques à Qarchak (prison de Shahre-rey), au sud-est de Téhéran, puis l'a frappée plusieurs fois aux épaules.
Selon certaines informations, la détenue aurait par le passé attaqué et agressé verbalement d'autres prisonnières politiques dans cette prison, allant même jusqu'à les menacer avec un objet tranchant. Selon des sources en prison, elle serait soutenue par Shah Ali, le responsable de la section.
Neda Naji et Atefeh Rangriz
Le samedi 6 juillet 2019, Neda Naji a été battue par des gardiens de prison en l'espace de 24 heures à la prison de Qarchak à Varamin.
Selon une prisonnière non politique, Neda Naji aurait été transférée au centre médical de la prison et, à cause d’un coup reçu à la tête par un agent de la prison, sa vision s’est troublée pendant plusieurs heures.
Neda Naji et 14 autres militantes syndicales ont été arrêtées lors de la manifestation de la fête du travail du 1er mai à Téhéran devant le parlement des mollahs. Neda a été transférée du quartier 209 de la prison d’Evine à la prison de Qarchak à Varamin, le 15 juin 2019. Elle a déclaré que sa vie et celle d’Atefeh Rangriz, une autre militante syndicale arrêtée lors de la manifestation de la fête du Travail, étaient en danger et que personne ne les écoute.
Ameneh Zaheri Sari
Ameneh Zaheri Sari, une prisonnière politique âgée de 20 ans détenue dans une prison du sud-ouest de l'Iran, a été sévèrement battue et maltraitée par les gardiens de la prison. Mme Zaheri Sari, détenue depuis sept mois à la prison de Sepidar à Ahvaz, a été grièvement blessée au coude.
Elle souffre de sévères inflammations sur plusieurs parties de son corps. Le médecin du dispensaire de la prison n'a pas été en mesure de diagnostiquer la raison de l’inflammation aiguë et de la maladie d'Ameneh Zahersari. Elle doit être envoyée à l'hôpital le plus tôt possible pour établir un diagnostic et un traitement, mais les responsables des services juridiques et de sécurité de la prison de Sepidar se sont opposés à son transfert à l'hôpital.
Amirhossein Mohammadifar et Sanaz Allahyari
Dans la prison d'Evine, le prisonnier politique en grève de la faim, Amir Hossein Mohammadi Fard, a été agressé et battu par des prisonniers non politiques 12 jours après le début de sa grève de la faim, alors qu'il était très affaibli. Après avoir été battu, il a été envoyé dans une autre section de la prison à titre de punition.
Le 2 juillet, Mohammadi Fard a écrit une lettre au président de la 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, demandant que soit examinée la santé de son épouse, prisonnier politique, Sanaz Allahyari. Il a ajouté que si lui, son épouse et d’autres détenus, qui avaient soutenu la grève des travailleurs de l’usine de canne à sucre, Haft Tapeh, n’étaient pas relâchés au bout de deux jours, il entamerait une grève de la faim. Deux jours plus tard, il a entamé une grève de la faim avec sa femme.
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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