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dimanche 7 juillet 2019

Une série de nouvelles manifestations contre le régime en Iran

Une série de nouvelles manifestations contre le régime en Iran
Par Shamsi Saadati
L'Iran a été témoin d'une série de manifestations ces derniers jours de la part de travailleurs, d'enseignants, d'investisseurs spoliés, de retraités et de membres du personnel municipal. En voici quelques exemples.
Jeudi 4 juillet 2019, des acheteurs de remorques spoliés se sont rassemblés devant le bureau du gouverneur à Sirjan pour protester contre la non-livraison de leurs véhicules achetés par des responsables de la Kerman Diesel Corporation, filiale de l'État.

Mercredi 3 juillet, un groupe d'enseignants retraités s'est rassemblé devant le Fonds de retraite de l'État sur la place Fatemi, à Téhéran, pour protester contre le retard dans le paiement de leurs pensions.
Les manifestants provenaient de diverses villes du pays. Ils protestent également contre le pillage de leurs avoirs et de leurs parts dans le Fonds de retraite par le régime.
Les investisseurs spoliés exigent que leur soit remises les clés des maisons qu'ils avaient achetées d'avance
En outre, mercredi, les clients de la Sheydeh Aircraft Project Company se sont rassemblés devant le complexe judiciaire du régime des mollahs (connu sous le nom de Mofatteh) à Téhéran.
Les responsables du régime n'ont pas livré les maisons achetées par ces clients près de l'aéroport international Mehrabad de Téhéran. L'entreprise affiliée à l'État avait pré-vendu 4 000 maisons, mais elle n'en a construit aucune après dix ans.
Les chauffeurs d'autobus font la grève
Mardi 2 juillet, les chauffeurs de minibus de la ville de Saravan dans la province du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l'Iran, se sont mis en grève. Ils ont protesté contre le refus des responsables de leur fournir leur part de carburant subventionné.
Manifestation de vendeurs ambulants à Tabriz
Mardi 2 juillet 2019, un groupe de vendeurs ambulants s'est réuni pour la deuxième fois devant le gouvernorat de Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran, pour protester contre « l'interdiction de vendre à la criée leurs marchandises dans le marché historique de Tabriz ». L'interdiction nuit à leurs maigres entreprises, qui sont d’ailleurs la seule façon pour eux de joindre les deux bouts.
Manifestation des enseignants du mouvement d'alphabétisation à Téhéran
En outre, le 2 juillet, un groupe d'enseignants du Mouvement d'alphabétisation de Téhéran s'est rassemblé devant l'Organisation nationale pour l'emploi dans la capitale iranienne.
Ils protestaient contre l'échec du régime à mettre en œuvre la 95e résolution de l'Assemblée parlementaire sur l'emploi dans le secteur de l'éducation.
Ils ont exigé la mise en œuvre du plan parlementaire pour l'emploi et ont déclaré que leur cas n'avait pas été réglé depuis deux ans.
Manifestations de vendeurs ambulants à Téhéran
Le 2 juillet également, un groupe de vendeurs ambulants de la rue Vali Asr à Téhéran se sont rassemblés devant la municipalité du district 1.
Ils ont protesté contre l'interdiction de vendre dans la zone et la fermeture d'environ 3 000 de leurs lieux de vente au cours des deux dernières semaines.
Les vendeurs ont levé une banderole mentionnant l'article 3 de la loi sur les syndicats (formalisation des unités commerciales mobiles) et le projet de loi sur l'organisation des entreprises mobiles et sans emploi, déclarant que « la vente à la criée n'est pas un crime, c'est notre travail. »
Manifestation des travailleurs de la municipalité d'Aghajari
Lundi 1er juillet, un groupe de travailleurs de la municipalité d'Aghajari s’est rassemblé devant le bâtiment municipal de la ville pour exiger le paiement de leurs salaires.
Issa Hosseini, président du conseil municipal d'Aghajari, a déclaré : « Les travailleurs de la municipalité qui se sont rassemblés pour leur salaire impayé n'ont pas reçu leur salaire depuis trois mois. »
Manifestation des employés de l'Université des sciences médicales du Lorestan
Un groupe d'employés de l'Université des sciences médicales du Lorestan a organisé une manifestation lundi 1er juillet.
Ils ont exigé le paiement de leurs trois mois de salaires impayés.

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