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jeudi 22 août 2019

Iran : Des centaines d'étudiants iraniens condamnent les peines sévères infligées à leurs camarades


étudiants iran Des centaines d'étudiants de l'Université de Téhéran ont protesté contre les verdicts sévères prononcés récemment à l'encontre de leurs camarades étudiants, arrêtés lors des manifestations qui ont eu lieu début 2018.

Dans une lettre adressée au président de l'université, 500 étudiants affirment que les soi-disant juges « du tribunal révolutionnaire » ont condamné douze de leurs pairs à un total de 70 années de prison, ajoutant que « quatre étudiants de l'université de Téhéran sont actuellement derrière les barreaux ».
Le président de l'université n'a pas encore répondu à la lettre.
La lettre est semblable aux appels de l’année dernière, qui ont été suivis par des manifestations dans différents campus universitaires du pays.
En décembre 2018, 500 militants étudiants ont également écrit au président de la République islamique, Hassan Rouhani, pour condamner la présence croissante d'agences de sécurité et "le climat de répression de plus en plus profond » qui se répand dans les universités iraniennes.
Les étudiants ont également critiqué ce qu'ils ont qualifié de « course » parmi les organes du renseignement pour réprimer les étudiants iraniens et autres, y compris les enseignants, les travailleurs et les derviches de tout le pays.
De plus, dans un développement sans précédent, un groupe d'étudiants ultra-conservateurs a également demandé l'an dernier au Guide suprême du pays de rendre compte du bilan de la République islamique depuis 40 ans.
La lettre demandait également à M. Khamenei de répondre aux questions concernant les résultats des institutions publiques placées sous son autorité, notamment le Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) et d'autres forces armées.
Plus tard, le groupe, sous la pression des alliés conservateurs de Khamenei et des soi-disant appareils de renseignement parallèles, a cédé et s'est rétracté. Étonnamment, la branche du même groupe à Chiraz, dans le sud de l’Iran, a répété la même demande quelques jours plus tard.
Le bureau de Khamenei a ignoré « la sollicitation » et n'a pas réagi à la lettre.
Source : Radio Farda

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