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mercredi 21 août 2019

Situation de prisonniers kurdes à la prison centrale d'Oroumieh en Iran


prisonnier kurde oroumieh iran L'un des cinq prisonniers politiques et religieux kurdes de la prison centrale d'Oroumieh, en grève de la faim depuis environ un mois, a mis fin à celle-ci, hier. Les quatre autres prisonniers sont toujours en grève de la faim.

Le réseau kurde des droits humains (KHRN) a obtenu des informations selon lesquelles les autorités de la prison centrale d’Oroumieh ont convoqué « Bashir Pirmawane » au Bureau d’exécution des peines de la prison hier et lui ont donné des informations sur sa demande de libération conditionnelle. Ce prisonnier politique, qui a purgé plus de la moitié de sa peine, a entamé une grève de la faim le 22 juillet 2019 pour protester contre le refus des autorités pénitentiaires de réexaminer sa demande de libération conditionnelle. Il a mis fin à sa grève de la faim, aujourd'hui, à la suite de la promesse des autorités pénitentiaires d'examiner sa demande.
De son côté, Mostafa Sabzi, qui a été transféré au centre médical de la prison en raison d’une hypotension artérielle grave déclenchée par une grève de la faim de vingt-cinq jours, a été réintégré dans son unité. Le directeur de la prison l'a menacé par téléphone de l'expulser vers une ville reculée s'il ne mettait pas fin à sa grève de la faim.
Qader Salimi et Rahimi Turgut en sont à leur 28ème jour de leur grève de la faim. Ils souffrent tous les deux d'une perte de poids, d’une hypotension et d'une incapacité à se déplacer. « Ils ne parviennent plus à bouger et doivent rester alités tout le temps. Ils sont dans un état de santé critique en raison de leur grève de la faim et leurs compagnons de cellule les conduisent quotidiennement au service de santé de la prison pour contrôler leur pression artérielle », a déclaré à KHRN une source sûre.
Les trois prisonniers font une grève de la faim depuis le 23 juillet 2019 pour protester contre le refus des autorités pénitentiaires de leur accorder une libération conditionnelle ou de les transférer dans une prison proche du domicile de leurs parents.
Kamran Darwishi, un prisonnier politique kurde qui est détenu dans la prison centrale d'Oroumieh depuis mai, s'est cousu les lèvres et a entamé une grève de la faim le 15 août. Ce prisonnier politique, qui purge actuellement la quatrième année de sa peine de cinq ans d'emprisonnement, a demandé sa libération immédiate après avoir reçu un certificat médico-légal confirmant son incapacité à supporter l'emprisonnement.
Source : Le Réseau kurde des droits de l’homme

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