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mercredi 25 septembre 2019

La tragédie humaine persiste six mois après les inondations d'Agh Qala en Iran


inondations iranCSDHI - Au cours des 40 dernières années, les agences iraniennes frauduleuses, en particulier les pasdarans (IRGC), ont engrangé d’énormes profits en détruisant l’environnement et la nature, notamment en construisant de manière irrégulière des centaines de barrages et de tunnels, en détournant les chemins naturels des rivières, en confisquant et vendant des terres en bordure de rivière, en bloquant et construisant illégalement sur les chemins naturels des crues et en ayant recours à la déforestation pour la vente de bois et de terres.

Ils l'ont fait sans respecter les règles de base essentielles à toute construction. En conséquence, ils ont laissé le peuple iranien sans défense face à des incidents naturels. Si l'environnement naturel des villes et des villages iraniens n'avait pas été si gravement endommagé, les fortes pluies auraient pu être maîtrisées et le peuple iranien défavorisé n'aurait pas subi de telles pertes en vies humaines et en biens.
En raison de la politique destructive du régime, les fortes précipitations du printemps 2018 ont ravagé des milliers de villages et de villes iraniennes et ont dévasté la vie de ses habitants. Près de six mois après les inondations dévastatrices et la catastrophe nationale du déluge, le gouvernement n'a pris aucune mesure efficace pour venir en aide aux personnes touchées par ces terribles crues. Celui-ci sait pertinemment que la population de Bam et celles des villes de la province de Kermanshah n’ont pas été relogées et réinstallées, des années après les tremblements de terre.
Dans la province du Golestan, de nombreuses personnes construisent encore leurs propres maisons démolies et vivent dans des tentes dans les zones rurales de la ville d'Agh Qala, où elles n’ont pas de conditions de vie, normales.
Des années de corruption et de détournement de fonds ont laissé aux Iraniens peu de ressources pour reconstruire leurs biens et leurs vies à la suite de cette catastrophe nationale. Les mollahs au pouvoir ont éviscéré les institutions de l’Iran par la cupidité, la poursuite d’armes nucléaires et les guerres régionales. Le régime dispose de très peu de moyens pour gérer les effets des catastrophes naturelles telles que les inondations.
Comme toute autre situation en Iran, le régime des mollahs ferme les yeux sur la douleur et la souffrance du peuple iranien et se concentre uniquement sur la préservation de son propre « État ».
« Pour ce gouvernement, la priorité est la préservation de lui-même et l’écrasement de toute protestation ou opposition à sa tyrannie politique et religieuse », affirment des analystes.
Source : Iran Focus

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