CSDHI – « Si les étudiants déclarent appartenir à une religion qui n'est pas officiellement reconnue, cette expression de conviction peut être considérée comme de la propagande et donc ils seront interdits de fréquenter l’école », a déclaré le ministre de l'éducation, Mohsen Hajimirzai, en marge du conseil des ministres du mercredi 11 septembre.
« Il leur est interdit d’étudier à l’école ». Le ministre de l’éducation n’a pas expliqué comment exprimer sa religion sans que cela soit considéré comme de la propagande.
M. Hajimirzai semble réagir à la nouvelle selon laquelle des sources des droits humains ont publié, ces deux derniers jours, des informations selon lesquelles un étudiant bahaï se serait vu refuser l'accès à l'un des lycées de Semnan. Selon ces sources, un lycée de Semnan, sur l’ordre du bureau de l’éducation de la province, a refusé d’inscrire Borna Pirasteh au collège, parce qu’il est bahaï. Selon l'article 30 de la Constitution de la République islamique d'Iran, « le gouvernement doit dispenser un enseignement et une formation gratuits à tous les citoyens jusqu'à la fin de l'enseignement secondaire ». Cependant, certains citoyens bahaïs sur les réseaux sociaux disent que s’ils disent simplement qu’ils sont bahaïs, cela entraînerait leur expulsion des établissements d’enseignement.
Depuis 40 ans, les citoyens baha'is en Iran subissent souvent de multiples pressions, telles que la fermeture de leur lieu de travail, la privation d’éducation, la destruction de tombes, la détention et l’emprisonnement.
Source : Iran Press Watch
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