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jeudi 31 octobre 2019

Des enfants iraniens sont vendus pour leurs organes


trafic enfants iranCSDHI - L’agence de presse Fars, associée aux pasdarans (IRGC), a publié un article selon lequel des enfants étaient loués, vendus, leurs organes volés ou même tués pour leurs organes. 
Le trafic d'enfants se propage et révèle à quel point la pauvreté, l'inaction, l'incompétence et la corruption du régime ont gangréné le pays.

Fatemeh Daneshvar, membre du conseil municipal de Téhéran, a déclaré que, dans de nombreux cas, « des enfants disparaissent tout simplement » et que leurs cadavres seraient retrouvés plus tard dans des zones désertes, sans yeux ni reins.
Elle a déclaré : « À maintes reprises, nous avions mis en garde contre le phénomène de la vente d'enfants. Dans les quartiers dangereux, tels que Herandi, les enfants sont tout simplement perdus et leurs parents ne portent même pas plainte. Ces personnes ont des modes de vie spéciaux et leurs parents ne se soucient presque plus d’eux parce que beaucoup d’entre eux souffrent de toxicomanie ».
Ses commentaires ont mis en lumière certains des aspects les plus terribles de la crise, à savoir que les familles recrutent leurs enfants pour un travail pour lequel elles risquent de ne pas les voir plusieurs semaines. Cela signifie que les parents ne craignent pas particulièrement de ne pas voir leurs enfants et croient qu'ils vont bientôt réapparaître.
Cependant, la décision de Daneshvar de blâmer les enfants et leurs parents de cette crise est dégoûtante.
Elle a déclaré : « Les parents doivent faire très attention à leurs enfants et doivent immédiatement signaler les incidents si leurs enfants disparaissent ... Dans de nombreux cas, on constate que ces parents n'ont même pas le moindre sens des responsabilités à l'égard de leurs enfants. »
La réalité est que les parents ne devraient pas être dans la position d’envoyer leurs enfants travailler dans des conditions dangereuses. La situation économique en Iran, qui a plongé 80 % des Iraniens à sous le seuil de pauvreté, est le seul résultat de la corruption des mollahs.
La publication de ce rapport a provoqué une grande colère en Iran, suscitant encore plus de protestations, ce qui a obligé les responsables du régime à commencer à nier que ces crimes ont eu lieu.
Quelques heures à peine après ce reportage, l’agence de presse Tasnim, affiliée à la Force Qods des pasdarans, a publié un article selon lequel une « source informée » au sein de la police réfutait ces accusations, ce qui montre à quel point le régime des mollahs est terrifié par les protestations du peuple.
Malgré cela, un site Web officiel a publié un article reconnaissant qu'il y a « des enfants qui travaillent dans la rue » et que les réseaux qui les emploient doivent rendre des comptes. Cependant, ce qui n’est souvent pas rapporté, c’est que les membres du régime profitent des « enfants travailleurs ».
Source : INU

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