Une jeune Irakienne tuée lors d’une manifestation en Irak

CNRI Femmes – Une jeune Irakienne, Nour Marwan, étudiante à la faculté de médecine de Bagdad, a été tuée lors d’une manifestation dans la capitale irakienne, le lundi 28 octobre 2019, touchée à la tête par des grenades lacrymogènes.

Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues en Irak cette semaine lors de la deuxième vague de manifestation contre le gouvernement d’Adel Abdol Mahdi et la corruption profondément enracinée du gouvernement. En tant que membre de l’OPEP, l’Irak est l’un des plus grands exportateurs de pétrole du monde, mais de nombreux Irakiens vivent dans la pauvreté et sont privés d’eau potable, d’électricité et de services médicaux de base.

Les manifestations et le soulèvement en Irak ont commencé le 1er octobre, en raison du chômage et des mauvaises conditions de vie, mais se sont rapidement transformés en manifestations anti-gouvernementales appelant à un changement de régime. Les manifestations ont cessé pendant deux semaines avant de reprendre le 25 octobre.

Reuters a rapporté qu’au moins 250 manifestants ont été tués depuis le 1er octobre 2019. La mission des Nations Unies en Irak a déclaré que les responsables irakiens avaient commis de graves violations des droits humains et des abus.

Le quatrième jour de la deuxième vague de protestations, le lundi 28 octobre, des milliers d’étudiants et d’écoliers se sont joints aux manifestations de rue à Bagdad. Pour disperser les manifestants, les forces de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes.

Selon des sources médicales et de sécurité en Irak, les forces répressives ont tué au moins 20 personnes et en ont blessé 865 au cours des tirs de lundi soir à Karbala.

De violents affrontements ont éclaté le mardi 29 octobre 2019 sur la place Tahrir à Bagdad. Les manifestants criaient : « Bagdad libre, libre ; Iran, fini, fini. »

Un certain nombre de célébrités irakiennes se sont jointes à leur peuple dans les rues lors du soulèvement irakien. Assiyeh Kamal et Asma Safa, figuraient parmi ces artistes irakiennes. L’une d’elles a été blessée par une cartouche de gaz lacrymogène et une autre a eu des difficultés respiratoires.