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mercredi 6 novembre 2019

De nouvelles exécutions en Iran


exécution iran Le juge en chef de la province d'Ardebil, en Iran, a annoncé l'exécution d'un prisonnier. Il était accusé de meurtre.
Selon Nasser Atbati, il a été exécuté à la prison centrale d'Ardebil le 31 octobre 2019. (Agence de presse officielle IRNA - 31 octobre 2019)
Le même jour, jeudi 31 octobre au matin, un prisonnier a été exécuté à la prison de Boroujerd. Il s’appelait Karam Sedghi, il a été accusé de meurtre. Selon une source bien informée, le prisonnier était emprisonné depuis 4 ans. L'exécution de ce prisonnier n'a pas encore été annoncée par les médias iraniens. (Iran Human Rights - 5 novembre 2019)
De nos jours, alors que de nombreux pays ont aboli la peine de mort ou s’apprête à l'abolir, il existe encore des gouvernements qui considèrent qu’il faut tuer des personnes sous prétexte de réduire la criminalité dans la société. C’est le cas de la République islamique en Iran, qui cherche à justifier la peine de mort dans le cadre de « rituels religieux ».
Pourtant ces exécutions encouragées par le régime des mollahs sous le prétexte de faire respecter la loi n’ont jamais réduit les crimes commis dans le pays. Ainsi, l’Iran est le détenteur du record mondial des exécutions par habitant.
Le régime sanguinaire des mollahs utilise la peine de mort comme outil de répression pour terrifier la population, espérant tuer dans l’œuf les mouvements de contestations et opprimer les dissidents.
Le 10 octobre dernier a eu lieu la 17ème Journée contre la peine de mort, qui a permis de rappeler le statut de l’Iran comme le deuxième plus important utilisateur de la peine de mort au monde.
Personne ne sera surpris d’apprendre que depuis la nomination de Ebrahim Raisi à la tête du pouvoir judiciaire iranien, le nombre d’exécutions a connu un certain rebond. Ebrahim est connu pour son rôle dans le massacre des prisonniers politiques en 1988, au cours duquel 30 000 prisonniers politiques ont été tués en l’espace de deux mois, à peine. Un terrible crime contre l’humanité, pour lequel l’Iran n’a pas sanctionné par la communauté internationale.
Au mois d'octobre 2019, au moins 18 personnes ont été exécutées en Iran.

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