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mercredi 20 novembre 2019

La population et la jeunesse iraniennes résistent malgré la répression meurtrière- N° 21

La population et la jeunesse iraniennes résistent malgré la répression meurtrière
Les forces de sécurité répressives utilisent des balles réelles sur les manifestants - 18 novembre 2019 - Javanrud, Iran
Soulèvement en Iran - N° 21
Les forces répressives de la sécurité, du ministère du Renseignement et des agents en civil se livrent dans les villes révoltées à des tueries sur la population et les insurgés. Les agents tirent à vue sur tout rassemblement de 8 à 10 personnes. Malgré cela, les manifestations et les protestations se poursuivent pour la cinquième journée consécutive.

Ce mardi 19 novembre, les jeunes des quartiers Sadeghieh et Tehran-Pars de la capitale sont descendus dans la rue et des affrontements ont éclaté avec les forces répressives. Deux manifestants ont été tués. A Damavand, dans l’est de Téhéran, six banques ont été incendiées.
Lundi 18 novembre, un grand nombre de manifestants, dont deux femmes, ont été tués dans l’agglomération de Jarahi (canton de Bandar-Mahchahr, dans le sud de Téhéran). Les forces répressives tiraient sur les gens qui se dirigeaient vers Mahchahr avec des mitrailleuses lourdes. Dans l’agglomération de Koureh, dans le même canton, de violents accrochages ont éclaté entre la population et les forces de sécurité qui ont fait trois morts et un blessé. Plusieurs agents répressifs ont aussi été tués dans ces affrontements. Actuellement Koureh et Jarahi sont encerclé par les forces du régime.
Dans la soirée du lundi 18 novembre, les forces répressives ont pris d’assaut les hôpitaux à Kermanchah (ouest de l’Iran) et à Chiraz (sud) pour s’emparer des morts et des blessés.
A Kermanchah, les autorités demandent la somme de 500 millions de tomans (38.000 $) pour restituer les dépouilles des tués. 
A Kermanchah, les jeunes ont brûlé des dizaines de banques du pouvoir et un centre de pillage des pasdarans et ont attaqué trois commissariats.
A Fardiss près de Karadj, le département des télécommunications et un centre clandestin de la milice du Bassidj sont partis en fumée.
A Mehrchahr de Karadj, les jeunes ont brulé un centre de pillage. Trois agents des forces répressives ont été tués dans les accrochages avec les jeunes.
A Ghaemchahr, les jeunes ont mis le feu à des pneus dans le centre-ville et ont affronté les forces anti-émeutes qui ont fait plusieurs arrestations.


Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 novembre 2019

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