Le directeur politique des pasdarans : l’ampleur des dernières émeutes dépasse celles de 2009 et 2018. La province d’Ispahan a connu 110 points d’affrontements - N° 39

 

Soulèvement en Iran - N° 39

L’imam du vendredi de Téhéran : un plan ultra dangereux est en cours, ils sont en guerre contre Dieu et la justice doit agir avec rapidité.

Lors de son sermon à Téhéran, le mollah criminel Ali Akbari, imam du vendredi de la capitale, a fait laisser paraitre sa frayeur devant l’ampleur du soulèvement national : « c’est une affaire avec derrière un plan ultra dangereux.

Ils ont dépensé beaucoup d’argent, dispensé une formation précise et fourni un soutien logistique (…) C’est le résultat de deux années de ce qu’ils appellent un immense travail en matière d’organisation, de reconnaissance, de formation, d’équipements et d’armement (…) un complot ultra dangereux et planifié. » Il a demandé l’exécution des manifestants : « la sentence pour ceux qui sont en guerre contre Dieu est la peine islamique la plus dure, doit être appliquée à ce genre d’individus (…) L’appareil judiciaire doit mettre la main sur eux et surtout agir avec rapidité. »

De son côté, le pasdaran Yadollah Javani, directeur politique du corps des pasdarans, a déclaré : « en raison de leur ampleur, ces événements n’ont pas de précédent dans les quarante années de la révolution islamique. Ce qui s’est passé à la fin du mois d’Aban (la mi-novembre), c’était à la fois nouveau et sur une grande échelle. Même si lors des émeutes de 2009 et de 2018 nous avons connu des cas d’attaque et d’incendie de postes de la milice du Bassidj, ou d’incendie de banques et de centres gouvernementaux, c’était sur une échelle bien plus petite que ceux que nous venons de connaitre (…) Les événements de samedi et de dimanche [16 et 17 novembre] se sont rapidement propagés à 29 provinces et se sont poursuivis dans des centaines de villes. Une de ces provinces était celle d’Ispahan où les protestations et les affrontements ont éclaté dans 110 points, et en matière de rassemblements, la province d’Ispahan se place au troisième rang, juste après les provinces de Fars [Chiraz] et de Téhéran. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 novembre 2019