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lundi 18 novembre 2019

Le soulèvement s'étend à 107 villes, 61 tués répertoriés dans 10 villes, le nombre réel étant plus élevé - N° 16

Téhéran #Iran avenue Lalezar la foule scande ce dimanche "A bas le dictateur"
Soulèvement en Iran - N° 16
Mme Radjavi : Khamenei, Rohani et les autres dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour crime contre l'humanité
Le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a ordonné aux gardiens de la révolution et aux autres forces répressives d'ouvrir le feu sur les manifestations à travers l’Iran. Le nombre de manifestants tuées ne cesse d'augmenter. Le régime a aussi complètement coupé Internet pour dissimuler l'ampleur du soulèvement et l'ampleur de sa répression.

L’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a répertorié 61 manifestants tués par les forces répressives dans 10 villes. Le nombre réel de morts est bien plus élevé. Ce chiffre est celui du 16 novembre. Dans certaines villes comme Chiraz et Kermanchah, les 16 et 17 novembre, il y a eu beaucoup de tués qui n’ont pas été pris en compte dans les chiffres présentés ici.
Le nombre de manifestants tués est de 19 à Karadj et dans les villes alentours, 14 à Chahriar (au sud de Téhéran), 7 à Behbahan (sud-ouest), 5 à Khorramchahr, 5 à Marivan (nord-ouest), 5 à Ispahan (centre), 2 à Javanroud (ouest), 2 à Baharestan de Téhéran, un à Zargan d’Ahwaz (sud-ouest) et un à Sirjan (sud).
Jusqu’à présent les manifestations se sont étendu à 107 villes de la quasi-totalité des 31 provinces.
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a présenté ses condoléances aux familles des nobles martyrs du soulèvement, notant qu'une telle effusion de sang injuste ne fait que renforcer la détermination du peuple iranien à continuer sa résistance légitime pour renverser le régime des mollahs.
Mme Radjavi a ajouté que les atrocités commises par le régime au cours des trois derniers jours sont sans aucun doute un cas manifeste de crime contre l'humanité. Depuis quarante ans, les dirigeants de la dictature religieuse n’ont cessé de perpétrer des crimes contre l'humanité, dont 120 000 exécutions politiques, notamment le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988. Ce régime doit être banni de la communauté internationale et Khamenei, Rohani et les autres dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour leurs crimes contre l'humanité.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 novembre 2019

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