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mardi 19 novembre 2019

Manifestations et affrontements pour la 4e journée du soulèvement - N° 17

Manifestations et affrontements pour la 4e journée du soulèvement
Soulèvement en Iran - N° 17
Le régime envoie des mercenaires afghans réprimer le soulèvement à Karadj
Les manifestations et les protestations populaires se sont développées à Téhéran, Karadj, Chiraz, Ispahan et d’autres villes d’Iran pour la quatrième journée consécutive. Les forces du régime iranien sont visiblement sous tension et incapable de faire face à la montée de l’insurrection dans les centres urbains, comme à Karadj. Les autorités ont déployé contre la population iranienne locale des forces proxies afghanes appelées les Fatemiyoun, formées pour mener la guerre par procuration du régime en Syrie.

Le président du régime, Hassan Rohani, assistant à la désintégration annoncée du contrôle du pouvoir, a tenté de remonter le moral en berne des forces répressives, en déclarant avec cynisme : « J’ai vu beaucoup de films de ces [manifestations]. On sait combien il y en a … pas beaucoup. »
D’importantes manifestations et des affrontements majeurs ont éclaté à Karadj dimanche après-midi pour se prolonger jusque vers 4h du matin lundi. Ces trois derniers jours, les manifestants ont incendié quelque 50 banques du pouvoir, de nombreux centres de répression, véhicules de sécurité et bureaux du régime comme celui de l’organisation du développement islamique et la base de la milice du Bassidj dans le quartier des négociants en métal du bazar de la ville.
La plus grande partie de la ville est hors du contrôle des forces de sécurité et aux mains des insurgés. Les gens ont bloqué les routes et les passages menant à la zone insurgée. De jeunes manifestants ont formé des obstacles avec des poteaux électriques et des éclairages publics dans la plupart des rues. Tous les magasins sont fermés et des stations-service ne fonctionnent pas.
Dans la grande ville du sud du pays, Chiraz, les jeunes insurgés ont incendié la plupart des banques du pouvoir symbolisant ce régime pilleur des biens de la population et ont pris d’assaut les chaines de supermarchés appartenant aux pasdarans. Des commissariats de police sont tombés aux mains de la population. Les forces de sécurité ont ouvert le feu sans discrimination sur la foule, tuant des manifestants. Les hélicoptères du régime quadrillent le ciel de la ville pour localiser les insurgés et coordonner la répression.
Shiraz, south-central
The city is falling into the hands of protesters.
Members of the regime's Majlis (parliament) are acknowledging that the situation is now a "crisis."

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A Ispahan, des affrontements intenses entre la population et les forces répressives ont eu lieu la nuit dernière. Au moins deux véhicules et six bus des forces répressives, ainsi que trois banques du pouvoir ont été réduits en cendres.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 novembre 2019

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