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mercredi 25 décembre 2019

Maryam Radjavi : Le massacre de novembre est un signe de la fin du régime en Iran

Maryam Radjavi : Le massacre de novembre est un signe de la fin du régime en Iran
Célébration à Achraf-3 du 40e jour de la mort des victimes de la répression du soulèvement en Iran

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a célébré à Achraf-3 en Albanie, dans un rassemblement des Moudjahdine du peuple, le 40e jour de la mort de plus de 1500 victimes tuées lors de la répression du soulèvement de novembre en Iran.

Elle a déclaré que ces victimes se sont retrouvées les mains nues face à des monstres impitoyables.Mais face à ces adolescents et ces jeunes descendus dans la rue pour le renverser, le régime ne pourra pas se maintenir au pouvoir. Si Khamenei pensent qu’en se livrant à un crime contre l’humanité il peut sauver son régime moribond, il fait une grave erreur. Les massacres sont un signe de la phase finale de la tyrannie des mollahs.
Mme Radjavi a ajouté : le soulèvement de novembre a porté des coups fondamentaux et irréparables à l’ensemble du régime. Il a montré à tous la perspective de la libération de l’Iran. Ce soulèvement a placé d’un côté le peuple, les jeunes insurgés et les unités de résistance, et en face l’ensemble du régime. Les pasdarans avaient totalement pris en main le commandement de la répression. Toutes les forces étaient sous leurs ordres. A 6h45, dimanche matin, Khamenei est entré précipitamment en jeu pour donner lui-même l’ordre de réprimer. Les forcs de sécurité ont utilisé dans certains quartiers des chars, des blindés et des hélicoptères.
La présidente élue du CNRI a mis en avant que la posture terrifiante que les pasdarans tentaient de se donner, s’est effondrée. La population a désormais foi dans sa propre force, la peur a changé de camp. C’est au tour du régime d’avoir peur en permanence. Le régime a reconnu lui-même que les unités de résistance durant les deux dernières années ont travaillé sans répit et donné au mouvement de protestation populaire une orientation. Les activités des unités de résistance depuis janvier 2018 se sont déroulées au prix de beaucoup de sacrifices pour maintenir la flamme du soulèvement allumée.
Le massacre de 1500 jeunes a décuplé la colère de la société et avive le dynamisme du prochain soulèvement. Il a renforcé la détermination du peuple iranien de se battre pour conquérir sa liberté. Le soulèvement sanglant de novembre a également fait disparaitre une série d’illusions sur le régime. Personne en Iran n’espère de changement venant de l’intérieur du régime et aux yeux du peuple, la seule solution est le renversement de cette tyrannie dans sa totalité et cela se fera sans le moindre doute.

Mme Radjavi a insisté sur le fait que le Conseil de sécurité de l’ONU doit déclarer criminels contre l’humanité les dirigeants du régime comme Khamenei, Rohani, Chamkhani, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, et Salami, commandant des pasdarans, à cause de tout ce sang versé. Ils doivent être traduits en justice. L’ONU doit immédiatement envoyer des missions en Iran pour enquêter les personnes tuées, blessées et emprisonnées. Le monde doit soutenir la légitimité de la résistance et de la lutte de la jeunesse insurgée d’Iran contre la violence des pasdarans. Le monde doit reconnaitre la lutte du peuple iranien pour le renversement de ce régime. Ce droit figure en bonne place dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de la Révolution française, et dans la Constitution américaine.
Elle a conclu que la solidarité et la coopération sont des éléments essentiels pour la poursuite du soulèvement. Soutenir les familles des martyrs, secourir les blessés et assister les unités de résistance sous toutes les formes et par tous les moyens sont des devoirs patriotiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 décembre 2019

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