Depuis le vendredi 15 novembre, des habitants de tout l'Iran participent au soulèvement le plus important auquel les mollahs n’aient jamais dû faire face. Ils sont des milliers à avoir été tués, blessés par les forces du régime des mollahs.
Le régime est bien conscient que le peuple est une réelle menace pour la survie du régime et qu’il continuera de repousser le régime jusqu’à son effondrement.
Pour cette raison, le régime a répondu aux manifestants avec une violence et une brutalité, extrêmes. De nombreuses personnes tuées, dont plus de 1 500 auraient été tuées, ont reçu une balle dans la tête, la poitrine ou dans un organe vital. Amnesty International a déclaré que cela indique clairement que les forces de sécurité en Iran « tirent pour tuer ».
Jusqu'à présent, les manifestations se sont étendues à près de 200 villes. Le mouvement est national et il montre un désir écrasant de la part de la population de voir un changement de régime. Le courage des personnes qui risquent d'être arrêtées, blessées ou même tuées, témoigne de leur détermination.
Des milliers et des milliers de personnes ont été arrêtées, décrites par Amnesty International comme une « vague d'horribles arrestations ». Amnesty International et le Conseil national de la résistance d'Iran (CNRI) appellent les Nations Unies à examiner de toute urgence la situation en Iran afin de remédier à ce qui s’est passé dans le pays au cours du dernier mois.
La présidente élue du CNRI, principale opposition au régime iranien, Mme Maryam Radjavi, a appelé les autorités compétentes à agir de toute urgence pour mettre fin à la violente répression du régime contre le peuple. Elle a déclaré que le régime est responsable de ce crime choquant qu'elle décrit comme étant « sans aucun doute, l'un des crimes les plus horribles du 21e siècle ».
Le régime, dans sa répression contre les manifestants, tente d'empêcher le reste du monde de découvrir ce qui se passe à l'intérieur du pays. Il fait pression sur le peuple et le menace pour le faire taire et - pour le renforcer davantage - a bloqué Internet afin que le reste du monde ne puisse pas obtenir des informations depuis l'intérieur de l'Iran.
L’arrêt d’Internet est également un moyen pour le régime d'empêcher les gens de communiquer entre eux. La semaine dernière, des médias officiels ont rapporté que le ministre de la communication n’avait pas coupé Internet au cours des premières 24 heures du soulèvement. De nombreux responsables ont critiqué sa lenteur à réagir, affirmant que cela avait donné à l'opposition iranienne plus de temps que nécessaire pour organiser les manifestations et exhorter les gens à descendre dans la rue.
Cependant, l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) ou les Moudjahidin-e-Khalq (OMPI/MEK), comme on l'appelle également, a surmonté bien plus qu'un blocage d'Internet au cours des dernières décennies.
Philip Luther d’Amnisty International a déclaré que c’est le « recours systématique à la torture » du régime iranien qui va à l’encontre de l’obligation de protéger tous les détenus contre toutes les formes de mauvais traitements. Il a déclaré que les responsables des Nations Unies et d’autres autorités doivent avoir accès aux centres de détention et de détention afin d’évaluer la situation avec précision. « En l’absence de pressions internationales urgentes, des milliers de personnes risquent toujours d’être torturées et de subir d’autres mauvais traitements. »
Source : Stop au Fondamentalisme
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