Les pluies saisonnières dans le sud et le sud-ouest de l'Iran ont provoqué des inondations importantes, en particulier à Ahwaz, où les médias officiels rapportent que quatre femmes sont décédées à « l'hôpital Khomeiny ».
L'agence de presse officielle IRNA a cité le chef de l'hôpital dans un article sur les récentes pluies qui ont provoqué des pannes de courant à l'hôpital et ont entraîné la mort de quatre patients dans l'unité de soins intensifs, alors même que « des sources d'énergie étaient disponibles ».
L'article dit que la raison pour laquelle ces personnes ont perdu la vie, n’est pas claire, mais cela se lit comme une tentative désespérée des autorités pour masquer la mauvaise gestion qui a conduit à ces décès.
D’autres informations d’IRNA indiquent que les quatre femmes avaient plus de 70 ans et souffraient de troubles respiratoires, ce qui est une autre tentative pour justifier cette tragédie. Le gouverneur d'Ahwaz a même dit, de manière ignoble, que les médecins avaient « perdu tout espoir » chez ces patients.
Il semble clair que les représentants du gouvernement tentent de cacher la véritable raison de ces décès, qui montre la vraie nature du système au pouvoir.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a adressé ses condoléances aux familles et aux amis des victimes, ainsi qu'à toutes les autres victimes des récentes inondations.
Elle a déclaré : « Mes plus sincères condoléances vont aux habitants du Khouzistan, de Fars, de Bushehr, de Mahshahr et d'autres régions touchées par les inondations, ainsi qu'à ceux qui ont perdu leur maison. Mes sincères condoléances aux familles des victimes. »
Elle a ensuite condamné le gouvernement iranien pour avoir gaspillé les richesses de l’Iran dans « le terrorisme, la belligérance et les programmes de missiles antipatriotiques et nucléaires », ce qui laisse le peuple iranien « sans défense face aux catastrophes naturelles ».
Radjavi a déclaré : « La seule façon de mettre fin à cette douleur et à ces souffrances et aux malheurs infligées au peuple iranien est le renversement du régime clérical dans son intégralité et l'instauration de la démocratie et de la souveraineté populaire. »
Plus récemment, des inondations soudaines ont également envahi l'Iran, en particulier les provinces du Golestan et du Mazandaran, au cours du Nouvel An iranien, en mars 2019. Malgré les avertissements de l'organisation météorologique, les autorités n'ont rien fait et, selon les statistiques gouvernementales artificiellement basses, au moins neuf personnes sont mortes, 10 000 maisons ont été piégées par les inondations, 70 routes ont été coupées, 23 000 personnes ont été prises au piège dans les inondations et 284 millions d’euros de dommages ont été causés au secteur agricole.
Les fortes précipitations ne sont pas la seule raison des inondations, qui auraient pu être facilement gérées. L'une des principales raisons est la déforestation et le pillage des ressources naturelles par les autorités dans le nord de l'Iran.
Source : Iran Focus
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