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samedi 25 janvier 2020

Des manifestants iraniens arrêtés, brûlés avec de l'eau bouillante


The Great Tehran Penitentiary iran Des sources de défense des droits humains ont rapporté que des manifestants iraniens arrêtés étaient soumis à de graves tortures dans la fameuse prison de Fashafuyeh à Téhéran par des agents des services du renseignement des pasdarans.

Les détenus ont été soumis à divers types de sévices, notamment des brûlures avec de l'eau bouillante, des coups violents et des négligences médicales.
Les tortionnaires auraient concentré leurs coups sur les testicules des détenus, leur causant des douleurs atroces et des problèmes de santé à long terme.
Les autorités pénitentiaires ont refusé des soins médicaux aux prisonniers torturés. De nombreux détenus sont maintenus au secret, sans accès à leurs familles et à leurs avocats.
Des informations ont fait état de manifestants iraniens torturés à Fashafuyeh, et notamment de viols, de violences sexuelles et de farcture intentionnelle d'os par des agents des services du renseignement des pasdarans.
Selon d’autres informations choquantes, des mineurs qui ont été arrêtés lors des manifestations nationales dans l'ouest de l'Iran ont été abusés sexuellement. Fin décembre 2020, le Kurdistan Human Rights Network a signalé qu'un grand nombre de mineurs avaient été arrêtés les 16 et 17 novembre à Marivan, dans la province du Kurdistan iranien.
Ils ont été transférés au centre de détention du renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) situé dans une de leurs bases à Sepah Square. Les mineurs ont été soumis à de graves tortures avec des centaines d'autres détenus pendant plusieurs jours.
Dans une déclaration de décembre 2019, Amnesty International a confirmé que les détenus avaient fait l'objet de disparitions forcées et de tortures.
Selon des responsables iraniens, environ 7000 manifestants ont été arrêtés après être descendus dans la rue en novembre 2019 pour protester contre le triplement des prix de l'essence. Les arrestations sont toujours en cours.
À la suite des manifestations de masse, le Guide suprême Khamenei a qualifié le 17 novembre de manifestants de « voyous » dans un discours télévisé. Pendant les jours qui ont suivi, le régime a mobilisé toutes ses forces contre les manifestants, ouvrant le feu sur des rassemblements de plus de 10 personnes dans certaines régions de l'Iran. Plus de 1 500 manifestants ont été tués et au moins 4 000 blessés, certains avec des blessures mortelles.
Source : Iran HRM

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