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vendredi 21 février 2020

Boycott généralisé de la farce électorale, suppression de l’encre électorale preuve du vote et des certificats de naissance avec photo

Boycott généralisé de la farce électorale, suppression des empreintes digitales obligatoires et des certificats de naissance avec photo
Iran –Mascarade électorale – n° 7
 Selon les informations provenant de 26 des 31 provinces du pays, jusqu'à 15 heures, heure locale, la farce électorale était totalement boycottée et les bureaux de vote vides.
En début de matinée aujourd'hui, les responsables des élections ont supprimé l'obligation pour les électeurs de colorer l’index de l’encre électorale, preuve d’avoir voté.

Une heure plus tard, dans son communiqué numéro 25, le bureau central des élections a annoncé que les personnes dont l'acte de naissance ne comportait pas de photo pouvaient également voter.
Mohammad-Ali Al-Hashem, le représentant de Khamenei à Tabriz, a fait porter le chapeau des bureaux de vote vides et du boycott à « la propagande de l'ennemi et aux chaînes de télévision hostiles qui diffusent des reportages sur le Coronavirus ». « De la propagande pour dissuader les gens de voter », a-t-il ajouté.
Ahmad Alam-ol-Hoda, le représentant de Khamenei dans la province de Khorassan, a exprimé son inquiétude et sa frustration face au boycott national de la farce électorale. Déformant une parole du Prophète de l'islam, il a conclu de façon ridicule : « Celui qui ne vote pas n'est pas musulman. »
Majid Ansari, l'un des candidats aux législatives, a tacitement admis que les bureaux de vote étaient déserts ce matin et a exprimé l'espoir que « si Dieu le veut, la participation sera meilleure dans les prochaines heures ».
A Sanandaj les bureaux de votes sont tellement vides, que le régime a déplacé les urnes chez les électeurs. Mais même de cette façon, les gens refusent d'ouvrir la porte. Le régime a également transféré à Téhéran des personnes de diverses régions du pays, en particulier des provinces de Lorestan et de Kohkilouyeh-Boyer-Ahmad, dans 1 500 bus et les a déposées devant les bureaux de vote de Téhéran pour donner l'apparence d'une foule.
Les autorités ont dit aux prisonniers que s'ils refusaient de voter, ils se verraient refuser des permissions de sortie et la libération conditionnelle.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 février 2020

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