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mercredi 12 février 2020

Iran : 28 commerces de bahaïs restent fermés à Hamadan


commerces bahais fermés iran Les magasins de 28 citoyens bahaïs à Hamadan en Iran restent scellés, environ huit années après leurs fermetures.
La fermeture de commerces bahaïs font partie intégrante des campagnes de persécution de cette minorité religieuse, fortement réprimée par les autorités iraniennes.

En 2012, la Hamadan Building Authority a fermé 33 unités commerciales appartenant à des citoyens bahaïs de la ville. Jusqu'à présent, les appels de ces citoyens pour réouvrir leurs établissements n'ont pas abouti. Ces bahaïs sont sous le coup d’une interdiction de faire des affaires en représailles à la fermeture de leurs magasins pour la célébration des jours saints bahaïs. Ces dernières années, la perte de la capacité de faire des affaires a forcé certains des propriétaires à vendre leurs magasins. 21 de ces boutiques sont toujours sous scellés.
Selon l'agence de presse HRANA, après huit ans, 21 magasins de commerce appartenant à 28 citoyens bahaïs à Hamadan continuent d'être fermés.
Voici les noms des 28 propriétaires bahaïs des 21 unités commerciales scellées :
Parviz Seifi (Optométrie Tamasha)
Mozafar Ayoubi (Optométrie Farhad)
M. Badie Poor (Optométrie)
Noureddine Jahangiri et Shuja Jahangiri (Optométrie Deedeh).
Fardin Roshan-Nahad et Salar Seifi (Optométrie Alvand)
Parviz Maboudi Bina, Kamran Maboudi Bina, Sirus Maboudi Bina (CVC)
Peyman Bayati (CVC)
Farshid Rezai (CVC)
Naeem Aghdasi Yekta (Vente et distribution de riz).
Kamran Aghdasi Yekta, Samandar Aghdasi Yekta (Garage d’entretien de véhicules);
Nader Aghdasi Yekta (Garage d’entretien de véhicules)
Behnam Ayoubi, Mansour Ayoubi (Garage d’entretien de véhicules)
Peyman Aghdasi (Atelier de réparation d'injecteurs de voiture)
Feu Badiollah Khademi (magasin de pièces détachées automobiles).
Manouchehr Aghdasi Yekta (Atelier de pièces automobiles).
Behrouz Rashedi et feu Youssef Rashedi (Electronique)
Saman Khodayari (Installation et réparation d'ascenseurs)
Peyman Tabasi (Ventes textiles).
Shahla Azizi (Ventes textiles)
Mehran Khandel (magasin de bobinage)
Parisa Aghdasi (professeur d'anglais).
En plus de ce qui précède, quatre ont été forcés de vendre leurs magasins après la fermeture de leurs locaux commerciaux.
Farhang Maboudi Bina (Épicerie)
Ramin Moghimi (Réparation d'injecteurs de voiture)
Alireza Khandel (Pièces détachées automobiles)
Mehran Shenasa (Pièces détachées automobiles)
L’impact financier a nui à la capacité de la communauté bahaïe de prospérer financièrement, y compris les employés qui ont perdu leur emploi lorsque les magasins ont été fermés.
Les identités de Farhad Roshan Nahad, Hamid Azizi, Nasser Mobin, Parviz Sharifi, Kaveh et Jamal (nom inconnu) ont été authentifiées par HRANA.
Il est à noter que, en raison de nombreux suivis, l'un des propriétaires a réussi à obtenir une ordonnance de levée des scellés de sa boutique du tribunal de justice administrative, mais les autorités de Hamedan ont empêché la réouverture de sa boutique (le propriétaire du magasin a demandé à ne pas être identifié). Selon une source bien informée, « les autorités ont déchiré l’ordre sous les yeux du propriétaire et ont dit qu’il n’existait pas. »
Plus tôt en novembre 2012, la police de la ville de Hamadan avait fermé 32 magasins appartenant à des citoyens bahaïs de la ville.
Les citoyens bahaïs, en raison de leurs croyances religieuses, ferment leurs lieux d’affaires pour effectuer des rituels religieux. Mais les forces de l'ordre et les agences de sécurité scellent leurs commerces malgré leurs droits légaux et de citoyenneté dans la pratique de leurs croyances religieuses et de la gestion de leurs entreprises.
Les centres de commerce de citoyens baha’is sont scellés, tandis qu’en vertu de l’article 28, paragraphe B, de la loi syndicale, les propriétaires des unités commerciales peuvent fermer leurs magasins jusqu’à 15 jours par année sans en informer le syndicat.
Source : Iran Press Watch

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