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jeudi 20 février 2020

Les MAE néerlandais et autrichien en visite en Iran : un feu vert à la montée des exécutions et du bellicisme des mollahs

Les MAE néerlandais et autrichien en visite en Iran : un feu vert à la montée des exécutions et du bellicisme des mollahs
Le voyage prévu de Stef Blok et Alexander Schallenberg, les ministres des Affaires étrangères néerlandais et autrichien, en Iran, dont le régime détient le record du monde des exécutions par habitant et demeure le parrain du terrorisme international, sera interprété par la dictature religieuse comme un feu vert pour poursuivre et intensifier ses crimes contre l'humanité et comme un levier pour justifier le massacre de manifestants et de prisonniers politiques.

Ce voyage intervient alors qu'au cours des deux dernières années, plusieurs diplomates-terroristes du régime iranien ont été expulsés des Pays-Bas, quatre d'Albanie et un de France pour leur rôle direct dans le terrorisme à l'étranger. Serrer la main des dirigeants iraniens qui doivent être poursuivis pour quatre décennies de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et de génocide, manque de légitimité et ne peut être justifié par des intérêts économiques. Ce voyage a lieu en même temps que la mascarade électorale des législatives qui fait l'objet d'un boycott généralisé. Investir dans un régime dont le renversement est voulu par l'écrasante majorité du peuple iranien est voué à l'échec et ne fera que susciter l'horreur du peuple iranien.
Pour éviter que le régime iranien n'abuse davantage de ce voyage, MM. Blok et Schallenberg devraient, avant la visite, condamner les crimes contre l'humanité commis en Iran, en particulier les meurtres de novembre dernier, et interroger les dirigeants du régime pour leurs innombrables atrocités, dont les suivantes :
- Le meurtre de 1 500 manifestants et la détention de 12 000 autres personnes innocentes et sans défense lors du soulèvement national de novembre en Iran et la dissimulation du nombre et de l'identité des personnes tuées, blessées et arrêtées ;
- La dissimulation du massacre des prisonniers politiques de 1988 et l'identification des personnes exécutées et de leurs fosses communes ;
- Les véritables raisons de la destruction de l'avion de ligne ukrainien et du refus du régime de remettre les boîtes noires de l'avion afin d'empêcher des enquêtes impartiales ; et
- Le terrorisme du régime contre ses opposants ces dernières années, à savoir aux Pays-Bas, en France, en Albanie et au Danemark, et lui demander de révéler les commanditaires et les exécutants des attentats.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 février 2020

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