Une meute de chiens errants attaque une petite vendeuse de fleurs en Iran

CNRI Femmes – Une meute de chien errants a attaqué et grièvement blessé une petite vendeuse de fleurs d’à peine 7 ans dans les rues de Shahr-e Ray, en banlieue de la capitale iranienne, dans la nuit du mardi 28 janvier 2020

C’est ce qu’a déclaré un photographe et militant social qui a publié une photo de la petite travailleuse dans les médias sociaux : « J’ai été informé qu’une petite travailleuse avait été attaquée par une meute de chiens errants alors qu’elle vendait des fleurs la nuit dernière dans une des rues de Shahr-e Ray. Elle a été gravement blessée à la tête, au cou, à l’épaule, à la taille et à la jambe et a ensuite été emmenée à l’hôpital par les habitants ». (Agence Tasnim – 29 janvier 2020)

La municipalité et les autorités de la ville chargé de rassembler et transporter les enfants travailleurs vers des centres d’accueil autorisés devraient être tenus responsables, a écrit l’activiste social. On ne sait pas ce que les chiens errants sont devenus et s’ils ont attaqué d’autres personnes.

Les responsables du régime iranien ont négligé le problème des enfants travailleurs au point que leur présence dans les rues et les violences dont ils sont victimes sont devenus une pratique courante.

La nouvelle de cette petite vendeuse a également été rapportée par un médecin urgentiste sur Twitter, mais aucune autre information n’a été fournie sur la famille de l’enfant et la raison pour laquelle elle devait travailler si tard dans la nuit.

De toute évidence, le phénomène des enfants travailleurs est le résultat de la misère croissante des familles en Iran. Le problème des enfants travailleurs ne peut être résolu sous le régime clérical.

Les dernières estimations sur les enfants qui travaillent en Iran s’élèvent à environ 7 millions.

« Les filles qui travaillent sont les plus vulnérables parmi les enfants des rues », a déclaré un membre de la Commission des Affaires sociale au Parlement des mollahs. « Même si les enfants travailleurs sont rassemblés dans des centres, le nombre de mariages d’enfants de moins de 15 ans augmentera progressivement ». (Agence Tasnim – 27 septembre 2019)