CSDHI - Selon le secret et la mauvaise gestion du régime iranien concernant le nouveau coronavirus, cette maladie s'est rapidement propagée parmi les citoyens.
À cet égard, l'incapacité des mollahs à contenir la contagion et à monopoliser le matériel médical au profit de leurs partisans a exagéré les conditions, en particulier dans les régions pauvres.
Le Kurdistan iranien est l'une de ces régions dont la population est systématiquement réprimée par les mollahs et les gardiens de la révolution (les pasdarans). Il n'est donc pas surprenant que le COVID-19 fasse deux fois plus de mal à ceux qui parlent la langue kurde dans l'ouest du pays.
"A l'hôpital de Bukan, le directeur et un médecin ont fait sortir des patients atteints du coronavirus avant leur guérison définitive. Ce problème a provoqué la propagation du virus dans toute la société", a écrit le site web Kurdistan Media le 24 mars..
De plus, les hôpitaux et les centres médicaux ont été confrontés à de graves problèmes dus au manque d'équipement médical pour les patients ainsi qu'à l'absence de blouses de protection pour les infirmières et le personnel médical. Les responsables du régime ont également été incapables de fournir des médicaments, des masques et des articles médicaux aux médecins et aux infirmières, ce qui a mis en danger la santé de ces personnes désintéressées. Les ressources locales ont signalé que l'hôpital de Baneh souffre d'un manque d'équipements et d'articles médicaux.
Dans une vidéo téléchargée par un citoyen de Baneh, on voit les agents du cimetière enterrer un cadavre au bord de la route principale. Les tenues de protection des agents du cimetière montrent que le corps appartenait à une personne, morte du coronavirus.
A la date du mardi 24 mars, les cas confirmés de coronavirus ont dépassé 59 à Baneh, selon les chiffres officiels fournis par l'Université des sciences médicales de cette ville. De plus, le directeur de l'Université des Sciences Médicales du Kurdistan a déclaré que 265 personnes ont été infectées par le COVID-19 dans la province. Bien sûr, les statistiques réelles sont beaucoup plus élevées, et les mollahs dissimulent les chiffres réels de peur d'attiser la colère de la population.
« Voici Baneh. Mon frère vient de mourir du coronavirus. J'exhorte les autorités à nous aider. L’hôpital de Baneh n’a pas d’installations, ni gants, ni blouses de protection, ni maquillage pour le visage. L'hôpital n'a même pas de sacs pour transférer les cadavres. Il n'y a pas d'expert, ni même de médecin. Les vêtements de la plupart des volontaires sont déchirés, et ils doivent travailler avec eux. Aidez Baneh », a déclaré un Kurde.
Baneh est une petite ville de la province du Kurdistan iranien et l'une des villes frontalières, et de nombreux passagers transmettent depuis cette porte vers et depuis le Kurdistan irakien. Notamment, un nombre important de citoyens, y compris des diplômés et même des médecins et des ingénieurs, ont été contraints à des travaux acharnés tels que le transport de cargaisons lourdes en tant que porteurs pour joindre les deux bouts dans ce district. De nombreux porteurs sont ciblés chaque année par les pasdarans et les gardes-frontières et perdent la vie. En ce qui concerne l’épidémie du coronavirus dans cette zone, afin de contenir le virus dans les zones kurdes irakiennes, l’État du Kurdistan irakien a fermé la frontière de Baneh. Cette affaire est un coup dur pour les personnes pauvres qui gagnent leur vie en transportant des marchandises entre l'Iran et l'Irak.
Source : INU
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