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jeudi 26 mars 2020

Iran: Le nombre de décès dus aux coronavirus dépasse les 11.900 dans 224 villes


 L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé dans l’après-midi du 26 mars que le nombre de décès dus au coronavirus dans 224 villes du pays a dépassé les 11.900. Le nombre de victimes à Téhéran atteint les 1650, dans les provinces de Golestan 670, de Khouzistan 540, du Kurdistan 225, de Kermanchah 340, de Yazd 230, d’Ardebil 185 et de Khorassan du sud 12, auxquels il faut ajouter les chiffres des autres provinces.

Malgré les chiffres croissants de victimes, Rohani continue de donner des informations totalement mensongères. Il a déclaré aujourd’hui sans vergogne : « nous avons aujourd’hui préparé tous les lits d’hôpitaux du pays. Sur ces lits, environ 13.000 n’ont pas encore été utilisés, par conséquent nous disposons aujourd’hui d’un très grand nombre de lits d’hôpitaux et de lits de centres de convalescence qui n’ont pas été utilisés à ce jour. Je ne pense pas qu’il y ait un autre pays qui connaisse la situation de l’Iran. Nous disposons d’environ 20.000 lits d’hôpitaux. »
Or aujourd’hui, le ministère de la Santé du régime a donné ses chiffres trafiqués de 2389 cas et 157 décès dans les dernières 24 heures, qui constituent les chiffres annoncés les plus élevés à ce jour. Le président du conseil de la ville de Machad a souligné que les chiffres des décès étaient en augmentation dans cette ville et s’adressant à Rohani qui avait dit hier qu’il y avait des lits d’hôpitaux vides à Machad a écrit : « Monsieur le président, continuez à vous inquiéter pour Machad. Il y a des lits qui sont libérés dans les hôpitaux parce qu’il faut accueillir des patients gravement atteints. Les besoins en équipements de soins intensifs ont doublé et le nombre de décès est croissant. Donnez l’ordre d’envoyer des équipements pour les soins intensifs à Machad. »
Par ailleurs aujourd’hui, des détails sur « le plan de réduction de la chaine de transmission du coronavirus » ont été annoncés. Ce plan tardif qui comporte des interdictions et des limitations dans les voyages et les déplacements, ainsi que des mises à l’arrêt obligatoires de certaines professions, n’accepte aucune responsabilité vis-à-vis de la vie de ceux qui sont contraints au chômage. Dans ces circonstances, des leaders et des députés du régime ne cessent de lancer des avertissements sur la gravité de la situation.
Pezechkian, vice-président du Majlis et ancien minsitre de la Santé, a déclaré aujourd’hui : « nous n’arriverons à rien avec des décisions au compte-gouttes et provisoires, et comme cela a été fait dans la plupart des pays du monde, il faut agir avec fermeté et mettre tout le pays en état d’urgence sinon il est probable que nous aurons ce virus pendant des mois et qu’il nous enlèvera beaucoup de responsables, de médecins et de personnes. »
Mohseni, un autre député du régime a déclaré à propos de la nécessité de contenir le mécontentement social : « il faut utiliser la caisse de développement national ou la caisse de dépôts pour verser des aides aux entreprises. Pour prévenir le mécontentement social et réduire la pression économique, le gouvernement n’a d’autre choix que de recourir à ces mesures. »
Mohammad-Reza Nadjafi, un autre député du régime, a écrit à Rohani pour lui dire que « votre approche dans la gestion de la crise du coronavirus est différente de celle de beaucoup d’experts attentifs. Il n’y a pas de pays qui avec les chiffres que nous avons, opte pour une approche aussi naïve. La deuxième vague du développement de l’épidémie sera plus forte début avril, plus profonde et plus longue que ce que nous avons prévu ; elle va nous attraper et nous verrons le résultat de cette négligence non seulement dans cette vague, mais dans ce qui suivra aussi. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 mars 2020

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