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samedi 7 mars 2020

Message de Maryam Radjavi au peuple iranien sur la crise du coronavirus


Dans un discours télévisé adressé au peuple iranien, Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a présenté ses condoléances aux familles qui ont perdu des proches en raison du coronavirus, et a formé des vœux de rétablissement rapide pour ceux qui ont contracté cette maladie. Mme Radjavi a rendu hommage aux médecins et infirmières dévoués qui ont perdu la vie en soignant les patients atteints du coronavirus.

Elle a souligné que sur ordre du guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, le régime a tenu la population dans l'ignorance de l'épidémie parce qu'il ne voulait pas d'impact le 11 février sur la participation à l'anniversaire de la révolution de 1979 ni sur le taux de participation à la mascarade électorale des législatives. Et dans les jours qui ont suivi, il a n’a pas hésité à déclarer que d'autres avaient fait de cette maladie un prétexte pour saper les élections. Il a également affirmé que le virus n'était "pas si grave" et que son régime avait fait preuve de transparence vis-à-vis de l’opinion publique dès le premier jour.
Mme Radjavi a ajouté que le régime poursuivait à ce jour sa dissimulation. Le corps des pasdarans, le ministère du Renseignement et d'autres organes répressifs font tout leur possible pour empêcher que le nombre réel de victimes et de personnes infectées soit rendu public. L'ampleur de la cruauté et de la criminalité de la théocratie est manifeste dans le fait qu’elle laisse des centaines de milliers de prisonniers sans défense face à ce virus mortel.
La présidente élue du CNRI a souligné que les mollahs ont non seulement mis en danger la vie des Iraniens mais ont également fait du pays un épicentre de transmission de ce virus à de vastes régions du monde. C'est l’autre face de la médaille de la belligérance et de l'exportation du terrorisme des mollahs qui servent à préserver leur régime honteux. Elle a ajouté que la conduite criminelle des mollahs dans l’épidémie du Coronavirus est aussi l’autre face de son grand massacre de manifestants lors du soulèvement de novembre 2019. Quand leur pouvoir est en danger, ils n'ont de pitié pour personne, a-t-elle dit.
Mme Radjavi a ajouté que le combat du peuple iranien contre le coronavirus faisait partie intégrante de sa lutte contre le régime inhumain des mollahs. C’est à nous de nous lever pour protéger les intérêts du peuple iranien et exprimer notre indignation en étendant nos protestations et nos grèves contre le régime dans toute la mesure du possible, a-t-elle souligné.
Il faut retirer les ressources médicales et de soins de santé du monopole du corps des pasdarans et des organes affiliés à Khamenei et les mettre à la disposition de la population pour être utilisées sous la supervision de médecins et du personnel infirmier honorables et épris de liberté.
La présidente élue du CNRI a appelé tous les partisans de l'OMPI/MEK et de la Résistance iranienne à aider et soigner ceux qui ont contracté le virus et à contribuer à sauver la vie de leurs compatriotes, tout en prenant les mesures de sécurité nécessaires et en utilisant toute la gamme des ressources médicales disponibles.
Mme Radjavi a exhorté les Iraniens à utiliser tous les moyens possibles pour informer le public sur l’épidémie du coronavirus, et en particulier à faire connaitre des noms des défunts et le nombre de morts afin de déjouer la conspiration du silence du régime à cet égard.
Elle a souligné que le Conseil de sécurité des Nations Unies, le Secrétaire général, le Conseil des droits de l'homme, la Haut-Commissaire aux droits de l'homme et les autres organisations internationales concernées doivent condamner le régime des mollahs pour sa dissimulation criminelle continue de la propagation du coronavirus en Iran, qui a mis en danger la vie des personnes en Iran et dans d'autres pays. Elle les a également appelés à prévenir une catastrophe humanitaire majeure en prenant des mesures immédiates pour sauver la vie et la santé des prisonniers, en particulier des prisonniers politiques qui sont torturés et risquent d'être exécutés.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 mars 2020

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