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dimanche 19 avril 2020

Au milieu d’une épidémie de coronavirus, le régime iranien attaque et détruit les maisons des habitants

 Des informations et des reportages iraniens indiquent que mercredi, les forces répressives du régime iranien ont attaqué et détruit des demeures de personnes d’un quartier pauvre dans la province de Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran. Cela s’est produit en plein milieu de l’épidémie de coronavirus qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 30 000 personnes.

Mardi, le procureur de Khorramabad a attaqué le quartier pauvre de Falak-e-din et a commencé à détruire les maisons construites par des personnes pauvres et des victimes des inondations avec leurs propres moyens. Ces destructions ont entrainé une série d’affrontements entre les forces de sécurité et des habitants qui tentaient de défendre leurs habitations. Les forces du régime ont commencé à battre sauvagement les habitants et à blesser plusieurs personnes âgées restées sous les décombres des maisons.
Le régime a pris cette mesure répressive et inhumaine tandis que la province de Khorramabad est parmi les provinces où le taux de mortalité par coronavirus est le plus élevé. Semblable à sa décision de rouvrir les activités commerciales au plus haut de l’épidémie du coronavirus – tout en minimisant la crise – l’attaque du régime contre ces personnes démunies a une fois de plus confirmé que les mollahs, en particulier son président Hassan Rohani et son guide suprême Ali Khamenei, ne se soucient en rien de la vie des gens et essaient seulement de maintenir leur emprise sur le pouvoir.
Depuis l’épidémie de coronavirus, le régime a poursuivi une politique à double voie à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran. En Iran, par la dissimulation, en minimisant et par l’inaction, craignant un soulèvement et essayant de contrôler une société iranienne rétive, le régime essaie d’utiliser l’épidémie de coronavirus comme levier d’oppression. En d’autres termes, le régime considère que l’épidémie de coronavirus est une menace pour la sécurité plutôt qu’une crise humanitaire. D’un autre côté, à l’étranger par le biais de ses apologistes et lobbyistes, les mollahs au pouvoir tentent de dépeindre les sanctions américaines comme la raison du taux de mortalité élevé en Iran.
Détruire les maisons des personnes appauvries, ainsi que forcer les gens à retourner au travail et le refus de libérer les prisonniers menacés du virus et tuer ceux qui s’insurgent, prouve que le régime a pris la vie des gens en otage. Dans ces conditions aider ce régime ne fera qu’ajouter aux misères du peuple iranien, car les mollahs ont besoin d’argent pour alimenter leur bellicisme et leur mécanisme d’oppression.
En outre, en raison de la corruption institutionnalisée du pouvoir, l’argent ou les prêts accordés aux mollahs se retrouveront dans les poches des responsables du régime et de leurs proches.
Dans une interview à l’agence de presse officielle ILNA, Farshad Momeni, économiste du régime, a averti qu’en raison de la corruption vaste et institutionnalisée du régime, « bientôt, le prêt étranger sera détourné et exporté par certaines personnes, donc le prêt sera plutôt un loyer étranger. ”
Le conflit du peuple iranien avec le régime des mollahs a atteint son paroxysme lors des manifestations en Iran en novembre et janvier. La demande unanime des gens de changer de régime a de nouveau été entendue et vue lors du boycott général de l’élection parlementaire simulée du régime, pour laquelle le pouvoir a même dissimulé l’épidémie de coronavirus pour avoir une participation plus importante. La résistance des jeunes contre les forces répressives alors que leurs maisons étaient attaquées est un signe de plus d’une société en colère, démontrant que la crainte du régime d’une nouvelle agitation est bien fondée.
À cet égard, Mohammad Sharifi Moghaddam, le maire de Khorramabad, craignant l’indignation du public face à l’attaque criminelle des forces du régime, a déclaré à l’agence de presse officielle IRNA: «Étant donné l’épidémie de coronavirus, et l’attention des bureaux et du service public pour tenter de résoudre cette crise, certains constructeurs ont tenté d’abuser des circonstances et ont bâti des maisons sans obtenir les permis nécessaires… La municipalité a seulement essayé d’imposer la réglementation et n’a pris aucune mesure au-delà des exigences légales. »
Concernant cette question, Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), tout en exprimant son empathie envers le peuple de Falak-e-din, a appelé la courageuse jeunesse de Khorramabad au secours du peuple de Falak-e-din. « La destruction du domicile des personnes démunies au milieu de la crise des coronavirus est un autre signe de la cruauté des mollahs criminels, qui ne pensent qu’à préserver leur théocratie. Ce régime, au lieu de subvenir aux besoins des pauvres et de les mettre en quarantaine, mène une campagne contre eux et détruit leurs maisons qui ont été construites avec des équipements rudimentaires et beaucoup de difficultés », a-t-elle déclaré.

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