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dimanche 26 avril 2020

Iran : Les décès dus aux coronavirus dans 298 villes dépassent les 35.800


Over 35,800 dead of coronavirus (COVID-19) in Iran-Iran Coronavirus Death Toll per PMOI MEK sourcesOver 35,800 dead of coronavirus (COVID-19) in Iran-Iran Coronavirus Death Toll per PMOI MEK sources
 L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 26 avril 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus dans 298 villes d’Iran a dépassé les 35.800. Le nombre de victimes dans la province de Téhéran est de 5950, de Khorassan-Razavi 2860, de Guilan 2590, d’Ispahan 2350, de Mazandaran 2350, d’Azerbaïdjan de l’Est 1450, de Sistan-Balouchistan 750, d’Ardabil 670 et de Yazd 530.

Aujourd’hui, tout en affirmant sans vergogne que « nous ne savons pas quand l’épidémie de coronavirus prendra fin … et (que) le fardeau repose presque entièrement sur les épaules des gens », Hassan Rohani a ajouté : « au début du mois de mai ou à la mi-mai, les mosquées, les sites religieux, les sanctuaires et les prières du vendredi rouvriront selon des protocoles spécifiques dans 127 zones indemnes (exemptes de virus). » De cette façon, le régime clérical a l’intention de reprendre ses faux sermons à des fins politiques et de permettre aux mosquées et aux sanctuaires de profiter financièrement des fidèles au détriment de la vie des gens et de la lutte contre la propagation croissante du coronavirus.
Alors que le Rohani parle de 127 zones débarrassées du virus, la « commission épidémiologique » du Centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) à Téhéran a déclaré dans son dernier rapport repris par le quotidien Hamshahri : « Les provinces de Semnan, Yazd, Qom, Qazvin, Markazi, Azerbaïdjan de l’Est, Téhéran, Alborz, Ispahan et Zanjan sont parmi les provinces où l’épidémie est à la hausse. Le même groupe de provinces de Semnan, Markazi et Qom a connu une tendance à la hausse (…) Les provinces de Mazandaran, Ardebil, Lorestan, Ilam, Khorassan du Nord, Khorassan du Sud, Guilan, Kurdistan, Azerbaïdjan de l’Ouest et Golestan sont marquées en jaune, ce qui signifie que le taux d’épidémie du coronavirus est moyen. Le virus se propage à un rythme croissant dans les provinces d’Ardebil et de Guilan, tandis que dans les provinces d’Azerbaïdjan de l’ouest et du Kurdistan, il est en déclin. Il y a des signes d’un nouveau pic dans les provinces de Golestan et de Khorassan du Nord. Les provinces de Fars, Khorassa
n-Razavi, Hamedan, Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad, Khouzistan, Hormozgan, Chaharmaha-Bakhtiari, Kermanchah, Sistan-Baloutchistan, Kerman et Bouchehr ont été marquées en vert. Cela signifie qu’elles ont le taux de COVID19 le plus bas du pays. Dans le groupe des taux élevés, le nombre de décès dans les provinces de Markazi et Zanjan a augmenté de 20 %. Dans les provinces de Markazi et Semnan, le taux de cas positifs serait supérieur à 25 % (…) Les provinces d’Ilam et Mazandaran ont connu la plus forte augmentation du taux de mortalité, soit environ 60 %. La province de Guilan a également connu peu de changements et reste confrontée à une augmentation de 25% du nombre de morts et de cas positifs. »
Bien que les responsables du régime aient donné de nombreuses informations sur le taux élevé d’infection et de décès dans les « provinces vertes », même si l’on s’en remet au rapport de la commission épidémiologique, il n’y a toujours pas de zone exemptée de coronavirus dans le pays. Rohani considère une zone claire comme celle où les admissions à l’hôpital ont atteint zéro pendant une semaine sans décès, et où le nombre de patients guéris a augmenté. Si cette tendance devait se poursuivre pendant deux semaines consécutives, le ministère de la Santé serait chargé de la déclarer « zone indemne ».
Aujourd’hui, Ali Nobakht, président de la commission de la Santé du Majlis, a déclaré au site Fartak-News que « nous n’avons pas encore dépassé le pic de la maladie, et la décision du CNLC de lever les restrictions ne signifie pas que nous ayons dépassé le pic de l’épidémie ».
Dans un autre ordre d’idées, le quotidien Resalat a écrit ce 26 avril : « les statistiques montrent que le nombre de patients dans les hôpitaux a augmenté. L’on craint qu’avec la suppression de la distanciation sociale, le nombre de victimes n’augmente. La reprise du travail dans les entreprises “à faible risque” suscite des inquiétudes quant à une seconde vague possible d’épidémie. »
Mohammad-Reza Mahboubifar, membre du CNLC, dont les propos ont été cités dans l’éditorial du quotidien Setareh Sobh, a déclaré : « le gouvernement est à la traîne par rapport à de nombreux pays jusqu’à présent en raison de l’absence de confinement et des restrictions sociales nécessaires. Alors que le pays aurait dû être mis en confinement et verrouillé dès l’identification du coronavirus et la formulation d’une stratégie de contrôle de la maladie, pour des raisons politiques, ces restrictions, en particulier dans les épicentres du virus, n’ont pas été mises en œuvre (…) Les statistiques (…) ne correspondent pas à la réalité, et le nombre de cas positifs et de décès est plus élevé. Malheureusement, la cause de la mort de nombreuses victimes du coronavirus a été faussement attribuée à des maladies secondaires afin de maintenir le taux de mortalité à un bas niveau. En même temps, avec les 2e et 3e vagues de coronavirus dans les semaines à venir, le gouvernement devra imposer davantage de restrictions. »
Pendant ce temps, les mises en garde contre l’implosion du régime se poursuivent. Aujourd’hui, le quotidien Eghtesad-Sar-Amad a écrit : « parallèlement à la montée de la puissance militaire de l’Iran, la puissance économique non seulement n’a pas augmenté mais s’est affaiblie chaque jour davantage. Le taux de chômage élevé, la corruption administrative généralisée, un environnement du marché de l’emploi défavorable, l’existence d’un “gouvernement gras” et l’instabilité économique sont, depuis des années, des caractéristiques constantes de notre économie. Des slogans tels que “gestion djihadiste”, “économie de résistance”, “transfert du commandement aux jeunes révolutionnaires”… n’ont jusqu’à présent apporté aucun soulagement à notre économie malade. Aujourd’hui, l’économie de l’Iran est semblable à celle de l’Union soviétique avant son effondrement. Jusqu’à présent, aucun pays n’a été en mesure de forger une armée capable de faire face à l’armée des pauvres et des démunis. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 avril 2020

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