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mercredi 29 avril 2020

Iran – Redoutant un soulèvement populaire, les mollahs exécutent pendant le Ramadan pour créer un climat de terreur

• Exécutions successives de prisonniers à Karadj, Sanandaj, Zahedan, Chiraz, Ispahan, Kermanchah et Oroumieh depuis le 21 avril
• Maryam Radjavi appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à agir d’urgence pour faire  cesser ces exécutions et faire libérer les prisonniers, surtout les prisonniers politiques



 Alors que l’épidémie de Covid-19 s’aggrave dans les prisons en Iran où de nombreux cas positifs sont apparus, surtout chez les prisonniers politiques, la dictature religieuse, redoutant des soulèvements populaires, s’attelle à créer un climat de terreur en se livrant à des exécutions arbitraires dans divers points du pays à un rythme quotidien. Ces pendaisons se poursuivent même durant le mois de Ramadan.

La majorité des détenus politiques de la section 4 de la prison d’Evine à Téhéran, sont positifs au coronavirus et souffrent de toux, de fièvre, de tremblements et de diarrhée. Mais ils ne sont ni libérés, ni isolés, ni soignés. Cela revient à les condamner à une mort lente dans la souffrance.
D’autre part, on assiste depuis le début du mois iranien d’ordibehesht (20 avril), à la pendaison de nombreux prisonniers. Dans la seule journée du 28 avril, le régime a exécuté deux prisonniers à Oroumieh, un autre à Sanandaj et un autre à Kermanchah.
Auparavant déjà, le 22 avril, le régime avait pendu sept prisonniers à la prison de Gohardacht à Karadj, deux prisonniers à la prison Dastguerd d’Ispahan, un autre à Kermanchah et un autre à Chiraz. Le 23 avril, cinq prisonniers ont été pendus à Zahedan, Sanandaj, Tabriz, Khalkhal et Chiraz. Le 24 avril, deux prisonniers ont été pendus à Sanandaj. Le 27 avril, un autre prisonnier a été pendu dans cette même ville. Shayan Saïdpour, mineur au moment des faits dont il était accusé, et qui avait réussi à s’évader de la prison de Saqqez lors d’une mutinerie le 27 mars dernier, a été pendu le 21 avril à Sanandaj.

Des prisonniers politiques à Evine et les autres prisons d’ ont contracté le , mais ils ne sont ni libérés, ni isolés si soignés. Cela revient à les faire mourir dans les pires souffrances.
Pour créer un climat de terreur en , le régime des mollahs exécute même pendant le . L’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation des prisonniers et les exécutions en Iran est inacceptable.

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a appelé une fois de plus la communuté internationale, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à intervenir pour faire cesser les exécutions et faire libérer les prisonniers, surtout les détenus politiques. Elle a ajouté que le silence face aux atrocités perpétrées dans les prisons par le régime clérical équivaut à un mépris des principes humanitaires pour lesquels ont péri des millions de victimes.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 avril 2020

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