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lundi 25 mai 2020

Des prisonnières politiques en Iran subissent des tortures cruelles


femmes prisonnières politiques iranCSDHI - Les prisonnières politiques en Iran subissent des tortures et des interrogatoires cruels. Voici les cas de Saba Hamadi et Fahimeh Esmaili Badvi.
Il ne s'agit là que d'une petite partie des atrocités commises à l'encontre des femmes prisonnières politiques en Iran.

Saba Hamadi (Abyat), fille de Zeidan, née en 1998 à Susangerd, dans la province du Khouzistan, est mariée et étudiante en ingénierie agricole. Elle a été arrêtée en 2018, sous de fausses accusations, après avoir publié un article contre la discrimination ethnique, les problèmes économiques et la pauvreté endémique.
Elle a été accusée de collaborer avec Daesh (ISIS), une accusation qui n'a jamais été prouvée jusqu'au jour où elle a été libérée de prison.
Saba a été sauvagement torturée. Elle a reçu, entre autres, des chocs électriques qui lui ont laissé de profondes cicatrices de brûlures sur les bras. Ensuite, elle a été transférée dans un centre de détention du ministère du renseignement à Téhéran et interrogée sous divers types de tortures physiques. Après six mois, elle a été transférée à la prison Sepidar d'Ahwaz en mars 2019.
Saba Hamadi a été condamnée à mort en mai 2019. En novembre, sa peine a été commuée en 15 ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale.
A la suite d’enquêtes persistantes de sa famille, elle a été temporairement libérée sous caution,le 27 avril 2020.
Interrogée sur les tortures qu'elle a subies en prison, Saba Hamadi n'a pas voulu répondre.
Le deuxième cas est celui de Fahimeh Esmaili Badvi. Enseignante à l'école primaire, Fahimeh a été arrêtée à l'âge de 26 ans avec son mari, Ali Motiri, le 28 novembre 2005 alors qu'elle était enceinte de 8 mois.
Ali Motiri a été exécuté le 19 décembre 2006 pour « Moharebeh » (guerre contre Dieu). Fahimeh a été condamné à 15 ans de prison et envoyée en exil à Yasouj, capitale de la province de Kohgiluyeh-et-Boyer-Ahmad.
Lorsqu'elle a accouché de sa fille, Selmi, le soi-disant médecin, qui a mis au monde son bébé, lui a dit qu'il aurait dû les tuer, elle et sa fille. Des agents du Département du renseignement ne l’ont pas quitté même pendant son travail et son accouchement.
Fahimeh Esmaili Badvi a été libérée après 12 ans d'emprisonnement en 2017.
Source : Iran HRM

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