
Il ne s'agit là que d'une petite partie des atrocités commises à l'encontre des femmes prisonnières politiques en Iran.
Saba Hamadi (Abyat), fille de Zeidan, née en 1998 à Susangerd, dans la province du Khouzistan, est mariée et étudiante en ingénierie agricole. Elle a été arrêtée en 2018, sous de fausses accusations, après avoir publié un article contre la discrimination ethnique, les problèmes économiques et la pauvreté endémique.
Elle a été accusée de collaborer avec Daesh (ISIS), une accusation qui n'a jamais été prouvée jusqu'au jour où elle a été libérée de prison.
Saba a été sauvagement torturée. Elle a reçu, entre autres, des chocs électriques qui lui ont laissé de profondes cicatrices de brûlures sur les bras. Ensuite, elle a été transférée dans un centre de détention du ministère du renseignement à Téhéran et interrogée sous divers types de tortures physiques. Après six mois, elle a été transférée à la prison Sepidar d'Ahwaz en mars 2019.
Saba Hamadi a été condamnée à mort en mai 2019. En novembre, sa peine a été commuée en 15 ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale.
A la suite d’enquêtes persistantes de sa famille, elle a été temporairement libérée sous caution,le 27 avril 2020.
Interrogée sur les tortures qu'elle a subies en prison, Saba Hamadi n'a pas voulu répondre.
Le deuxième cas est celui de Fahimeh Esmaili Badvi. Enseignante à l'école primaire, Fahimeh a été arrêtée à l'âge de 26 ans avec son mari, Ali Motiri, le 28 novembre 2005 alors qu'elle était enceinte de 8 mois.
Ali Motiri a été exécuté le 19 décembre 2006 pour « Moharebeh » (guerre contre Dieu). Fahimeh a été condamné à 15 ans de prison et envoyée en exil à Yasouj, capitale de la province de Kohgiluyeh-et-Boyer-Ahmad.
Lorsqu'elle a accouché de sa fille, Selmi, le soi-disant médecin, qui a mis au monde son bébé, lui a dit qu'il aurait dû les tuer, elle et sa fille. Des agents du Département du renseignement ne l’ont pas quitté même pendant son travail et son accouchement.
Fahimeh Esmaili Badvi a été libérée après 12 ans d'emprisonnement en 2017.
Source : Iran HRM
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