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mardi 19 mai 2020

Khamenei exprime sa crainte d’un soulèvement et de l’OMPI dans une rencontre avec des étudiants de la milice du Bassidj


Khamenei’s remarks once again show Iran regime’s fear of MEK The Iranian regime’s supreme leader, in a video conference, with his Basiji paramilitary forces posing as students
– Au début de la révolution, nous avions des jeunes qui étaient musulmans… Ils ont été attirés par l’OMPI et ont rejoint leur voie.
– Élargissez le front de la révolution ! Recrutez ! Mais je ne veux pas dire attirer l’OMPI. Je ne recommande pas de vous concilier ceux qui n’acceptent pas les fondements de la révolution. Traitez-les sans équivoque et fermement !
– Ne laissez pas vos protestations ressembler à des protestations contre le régime islamique. Si vous cessez de formuler des exigences, d’autres pourraient reprendre ces exigences pour combattre l’islam et le système islamique ; cela ne doit pas se produire.
– Je crois en un gouvernement jeune et hezbollahi pour guider le pays à travers les difficultés… Certains restent jeunes jusqu’à un âge avancé, comme Soleimani, auquel je pense jour et nuit.
 Lors d’une vidéoconférence avec un groupe de miliciens du Bassidj triés sur le volet se faisant passer pour des étudiants, le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a exprimé sa crainte de la recrudescence des soulèvements et des protestations populaires ainsi que du soutien croissant à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) et aux unités de résistance.

« Ne laissez pas vos protestations ressembler à des protestations contre le régime islamique ; c’est ce que l’ennemi attend. Parfois, vous pouvez penser que vous protestez contre la bourse ou Pride [une marque automobile locale]. Mais selon la manière dont vous protestez, l’ennemi considère ou implique qu’il s’agit d’une protestation contre le système. Vous devez sérieusement empêcher que cela se produise et ne pas laisser à l’ennemi l’occasion de le supposer ou de faire croire aux autres qu’il s’agit d’une protestation contre le système », a déclaré Khamenei, ajoutant : « il serait bon que vous soyez à la pointe des revendications. Si vous abandonnez la direction dans ce domaine, d’autres pourraient la prendre non pas avec pour but de résoudre les difficultés du peuple mais de lutter contre l’islam et la République islamique. Ne le permettez pas. En d’autres termes, cela ne doit pas se produire. »
Khamenei a reconnu la haine des étudiants vis-à-vis des dirigeants du régime dans les universités. « Parfois, a-t-il déclaré, les autorités vont dans les universités ou dans des rassemblements étudiants pour engager un dialogue, mais ils sont raillés (…) J’ai conseillé à plusieurs reprises aux responsables d’aller parler aux étudiants dans les universités pour les informer (…) Ils disent que lorsqu’ils y vont, les étudiants qui se réunissent ne sont pas intéressés à comprendre et à clarifier les problèmes, mais visent à les rabaisser. C’est pour cette raison que les responsables n’y vont pas (…) Je vous demande de ne pas bloquer le climat de dialogue. Quand il y a des insultes et des calomnies, le dialogue est bloqué. Ne laissez pas cela se produire. »
Terrifié par l’enthousiasme des jeunes vis-à-vis de l’OMPI, Khamenei a déclaré : « les lieux de rassemblement des jeunes, y compris les universités, ont été la cible de deux maux majeurs : la passivité et la déviation. Dans les premiers jours de la révolution, nous avions quelques jeunes qui croyaient en l’islam (…) Ils ont été attirés par l’OMPI (…) et ils ont rejoint leur voie. ». Dans une recommandation claire visant à réprimer l’OMPI et les dissidents, Khamenei a ajouté : « élargissez le front de la révolution ! Recrutez ! (…) Bien sûr, je ne parle pas de l’OMPI et des non-croyants (…) Je ne recommande pas de vous concilier ceux qui n’acceptent pas les fondements de la révolution, qui jettent le doute sur ses fondements, qui font la promotion de l’ennemi et orientent vers la mauvaise voie. Pas du tout. Vous devez les traiter sans équivoque et fermement (…) Ils (les ennemis) travaillent aussi sur notre jeunesse et essaient d’en abuser et ils le planifient. »
Khamenei a ajouté : « je crois en un gouvernement jeune qui s’engage à respecter les valeurs du Hezbollah [le fascisme religieux] et qui peut guider le pays à travers des difficultés (…) Par jeune, je ne veux pas dire simplement avoir quelqu’un de 32 ans à la tête du gouvernement. Non, certains sont jeunes dans le même sens, même dans leur vieillesse, comme Qassem Soleimani auquel je pense jour et nuit – il avait soixante ans, pas très jeune ; et s’il avait vécu dix ans de plus et moi aussi, je l’aurais maintenu à son poste (de commandant de la force Qods). »
Khamenei a également admis l’effondrement dans les rangs du régime en disant : « certains qui étaient faibles dans leurs croyances ont malheureusement déserté ou ont eu des remords au bout d’un certain temps. L’un des problèmes de notre révolution est que ces gens qui ont été révolutionnaires à un moment donné, le regrettent aujourd’hui et ont des remords. »
Afin d’atténuer l’indignation populaire face au pillage et à la spoliation des richesses du pays par les trusts et les holdings sous sa supervision, Khamenei a déclaré : « ils mentionnent les organisations de service affiliées au leadership. Je crois et je dois le souligner, que vous ignorez beaucoup de leurs services. » Les « organisations » en question sont les conglomérats et les cartels qui ont pillé des centaines de milliards de dollars des richesses de la nation. Le 7 mars 2020, le dirigeant de la Résistance iranienne, M. Massoud Radjavi, avait déclaré que les avoirs de ces fondations et cartels devaient être utilisés pour aider la population contre le coronavirus. Cet appel a reçu un soutien massif du peuple iranien.
Au même moment, le site d’information Erja, affilié à Khamenei, écrivait : « depuis deux ans, nous voyons l’OMPI réactiver ses cellules dormantes les unes après les autres, en les appelant des unités de résistance. Elle leur confie des opérations de sabotage par le biais d’un commandement centralisé. Même après la répression du soulèvement de novembre, le dirigeant des Moudjahidine (Massoud Radjavi) a publié un message selon lequel “la stratégie triomphante de l’Armée de la liberté a fait ses preuves avec les unités de résistance, les districts rebelles et les villes insurgées” (…) Ce n’est pas sans raison que Son Eminence (Khamenei) a averti à plusieurs reprises du danger d’un ennemi insidieux ces deux dernières années, et a appelé les miliciens du Bassidj à se tenir prêts dans chaque ville et chaque district et a ordonné au système dans son ensemble de se préparer à affronter l’ennemi qui cherche à le renverser. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 mai 2020

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