CSDHI - De hauts responsables iraniens assouplissent ou lèvent complètement les restrictions déjà mises en place pour lutter contre le coronavirus (COVID-19) dans le pays, allant même jusqu'à lever les mesures de quarantaine dans certains hôpitaux.
Un employé de l'hôpital Sina, à Téhéran, a déclaré samedi que des ordres ont été émis pour mettre fin à la quarantaine des patients atteints de coronavirus et les placer dans toutes les sections de l'hôpital, tandis que les médecins, les infirmières et les autres employés ont reçu des informations selon lesquelles ils ne peuvent pas porter des équipements de protection complets.
Cela a entraîné dix nouvelles infections à coronavirus et 30 décès dans ce seul hôpital, bien que seul un tiers des décès ait été enregistré comme découlant du coronavirus en raison des dissimulations des responsables. Mais quiconque s'oppose à ces mesures est renvoyé parce que les responsables ont pris le contrôle des hôpitaux iraniens pour empêcher les fuites d'informations négatives.
La source poursuit : « Les agents du régime sont en poste à l'hôpital 24 heures sur 24 et si quelqu'un utilise son téléphone portable, il sera contrôlé. Si quelqu'un est vu en train de filmer, il sera interrogé et son téléphone portable sera confisqué pour évaluation. Pour ne pas perdre leur téléphone, le personnel de l'hôpital soit ne l'apporte pas au travail, soit ne l'utilise pas pendant son service. L'hôpital est maintenant sous le contrôle des Gardiens de la révolution (les pasdarans). »
Pour justifier la levée des restrictions, le gouvernement iranien prétend que diverses villes et autres régions sont désormais exemptes de virus (ou « blanches »), mais rien n'est plus faux.
Seyed Ahmad Hashemi, le doyen par intérim de l'Université des sciences médicales du Khorasan du nord, a déclaré dimanche à l'agence de presse gouvernementale, IRNA, que les cas de coronavirus ont augmenté ces derniers jours, ce qui serait logique étant donné que le régime a renvoyé des personnes au travail le mois dernier, et qu'il y aura une « augmentation sans précédent » des cas au cours de la semaine prochaine.
Il a déclaré que le personnel médical a commencé à évaluer les personnes présentant des symptômes de coronavirus en dehors de l'hôpital, affirmant que de nombreuses personnes ne se rendent pas dans les centres médicaux par crainte de contracter un coronavirus ou d'infecter d'autres personnes, ce qui est compréhensible.
Hashemi a indiqué que les médecins et les infirmières ont également prélevé des échantillons sur ceux qui avaient été en contact étroit avec des personnes testées positives pour le coronavirus, ce qui a conduit à des cas qui ont doublé, voire triplé.
Il a déclaré : « Ce qui est assez intéressant, c'est qu'un grand pourcentage de personnes testées sont positives pour le coronavirus, ce qui a entraîné une augmentation significative du nombre de cas. »
Source : Iran Focus
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