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samedi 20 juin 2020

Iran: Plus de 53.900 décès dus au coronavirus dans 334 villes





• Selon les médecins de Dezfoul, « le nombre de cas positifs augmente chaque jour. Le personnel médical est fatigué. Nous avons besoin de médecins et d’infirmières. Des pasdarans et des officiers de leur marine sont venus nous voir et ont vu nos besoins, mais ils ne nous ont pas aidé. »
• Selon les médecins d’Ahwaz, le gouverneur du régime et les responsables locaux donnent la priorité aux questions de sécurité. Ils n’acceptent pas les recommandations de la faculté des sciences médicales et des autres autorités compétentes, ce qui double la propagation de la maladie.

• La faculté des sciences médicales d’Alborz : Nous sommes entrés dans le deuxième pic de l’épidémie. Le nombre d’hospitalisations et de décès est en augmentation. La deuxième vague est beaucoup plus difficile à contrôler.

• A Bouchehr, il y a chaque jour 227 nouveaux cas positifs, Bouchehr est passé du rouge au noir
L’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé le samedi 20 juin 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus dans 334 villes d’Iran a dépassé les 53.900. Le nombre de décès dans les provinces de Khouzistan est de 4430, de Khorassan Razavi 3340, de Mazandaran 2870, de Lorestan 1995, de Alborz 1810, de Markazi 645, de Hormozgan 435, et de Chaharmahal-Bakhtiari 370.
Contredisant ses propos des premiers jours sur l’épidémie de coronavirus, aujourd’hui, lors de la réunion du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC), Hassan Rohani a déclaré : « le virus ne disparaîtra pas et ne pourra pas être éradiqué en peu de temps, et nous ne pouvons rien faire pour que notre peuple trouve une immunité complète. » Malgré cela, il a ajouté à la télévision d’État aujourd’hui : « Les restrictions dans toutes les activités économiques, éducatives, culturelles et spirituelles peuvent être levées. Par conséquent, nous ne disons pas que tout doit être verrouillé, ce n’est pas possible. La population n’acceptera pas un verrouillage (…) et ce n’est pas nécessaire ». Plus tôt, « lors d’une réunion du CNLC, le ministre de la Santé, contestant l’insistance de Rohani à lever les restrictions dès que possible, avait déclaré que le coronavirus est comme un combat de lutte qui, même si vous êtes en tête, vous fait soudain tomber (…) Apparemment, le président a l’intention de faire paraître la situation normale, alors qu’il semble que nous soyons à l’aube d’une deuxième vague du virus maintenant ! », a rapporté le site d’information Khabar-Fori aujourd’hui.
Dans la province du Khouzistan, les médecins de Dezfoul ont déclaré : « Le nombre de patients augmente chaque jour, et la pression du travail à l’hôpital Ganjavian est très élevée. Cinq médecins spécialisés dans les maladies infectieuses ont été soumis à une forte pression au cours des quatre derniers mois. Six sections et trois services de soins intensifs sont remplis de patients. Nous avons besoin de médecins et d’infirmières pour nous aider. Les patients viennent à l’hôpital lorsqu’ils sont en mauvais état, ont de la fièvre et sont dans une situation critique. Des gens de l’armée et des pasdarans et même de la force navale des pasdarans sont venus. Nous leur avons demandé de l’aide, et ils ont vu nos besoins, mais jusqu’à présent, ils ne nous ont pas du tout aidés. »
Dans la capitale provinciale Ahwaz, la plupart des hôpitaux sont aux prises avec le Coronavirus. Dès le début, l’hôpital Razi a été affecté aux malades du coronavirus. Dans l’étape suivante, toutes les capacités des hôpitaux de la protection sociale, Amir al-Mo’menine et de la police, ainsi que plusieurs services d’autres hôpitaux ont été affectés à cette épidémie. Puis, il y a 20 jours, une partie de l’hôpital Bagha’i des pasdarans a été consacrée à contrecœur aux patients du coronavirus. Selon les médecins, pour le gouverneur et les autorités locales, la priorité du régime est la sécurité, et par conséquent, ils ignorent les recommandations de la faculté des sciences médicales et des autres autorités compétentes, ce qui double la propagation de la maladie.
Selon la télévision régionale du Khouzistan, le 18 juin, un membre de la faculté des sciences médicales de Jondichahpour a déclaré : « En avril, le nombre de cas positifs était en moyenne de 30 par jour pendant près d’un mois, mais il est maintenant supérieur à 600-700. Des chiffres officieux suggèrent d’autres choses, c’est-à-dire qu’il a été multiplié par vingt. »
Le directeur du Grand Hôpital de Dezfoul a été cité par l’agence IRNA le 20 juin, déplorant que « la capacité d’accueil des malades du coronavirus au Grand Hôpital de Dezfoul, où les patients de Dezfoul, Suze, Gatvand et d’autres villes environnantes sont hospitalisés, est dépassée. Actuellement, en plus des 10 services affectés à l’admission et à l’hospitalisation des malades du coronavirus, nous devons hospitaliser des malades dans les urgences. »
Le directeur adjoint à la santé de la faculté des sciences médicales d’Alborz a déclaré hier au site Tabnak : « nous sommes entrés dans le deuxième pic de l’épidémie. Le nombre d’hospitalisations et de décès est à la hausse. La deuxième vague est beaucoup plus difficile à contrôler. »
A Bouchehr, l’agence Fars des pasdarans a rapporté hier : « La semaine dernière, 227 personnes en moyenne par jour ont contracté le virus dans la province, ce qui signifie que Bouchehr est passé du rouge au noir. » Le vice-président de la faculté des sciences médicales de Bouchehr, également cité par Fars hier précisant : « Ces derniers jours, environ 70 à 80 % des cas ont été testés positifs. »
« Nous ne sommes pas du tout dans une bonne situation. Nous sommes l’une des provinces rouges (…) Nous allons payer un lourd tribut », a déclaré hier le gouverneur de Kermanchah à la télévision de Zagros.
Dans le Hormozgan, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré à l’agence Irna : « En raison de l’augmentation des malades, 200 lits ont été ajoutés aux 500 lits des malades du coronavirus la dernière semaine. » Irna a également cité le gouverneur de Hormozgan : « Des restrictions de circulation ont été imposées sur toutes les routes, les centres de transport et les ports de passagers de Hormozgan (…) tous les villages ont été mis en confinement pour deux semaines depuis le début de la semaine dernière, et les déplacements inutiles vers les villages sont interdits. »
En Azerbaïdjan occidental, le vice-gouverneur a déclaré aujourd’hui à l’agence Mehr : « La situation en Azerbaïdjan occidental est au rouge, le nombre de patients augmente et l’état des personnes gravement malades se détériore jour après jour. La deuxième vague de la maladie est en route (…) Nous devons nous attendre à une catastrophe humanitaire à cet égard. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 juin 2020

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