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dimanche 21 juin 2020

Preuve de l’assassinat par le régime iranien d’un juge fugitif Aucun motif de suicide



 Tout porte à croire que le mollah fugitif et ancien magistrat et juge iranien, Gholamreza Mansouri, qui était en état d’arrestation et faisait l’objet d’une enquête en Roumanie, a été assassiné par les services de renseignements du régime iranien avec une méthode portant leur signature. Sa mort est similaire aux meurtres en série perpétrés par le ministère du Renseignement et de la sécurité (VEVAK) dans les années 1990 et par la suite, et à l’élimination subséquente d’auteurs de leurs auteurs comme Saïd Emami et Massoud Dalili. Elle ressemble également à l’assassinat de Massoud Molavi en Turquie le 14 novembre 2019. Reuters a rapporté le 2 avril 2020 que deux agents de renseignement du consulat du régime iranien à Istanbul avaient dirigé l’assassinat de Molavi. Hesamaddin Ashena, conseiller de Rohani et ancien vice-ministre du Renseignement et de la Sécurité, a pointé du doigt sur son compte Twitter la mise en scène du “suicide” de Saïd Emami en évoquant la mort de Gholamreza Mansouri.

Une heure après la mort de Mansouri, les gardiens de la révolution (pasdarans) ont rapidement cité un “expert en affaires internationales” qui a déclaré : “Nous devons chercher des indices dans cette affaire chez les contre-révolutionnaires et les hypocrites [nom péjoratif utilisé par le régime contre sa principale opposition, l’OMPI] qui ont été blessés par le juge Mansouri.” La découverte rapide d’ “indices” virtuels rappelle la rapidité avec laquelle Khamenei avait faussement attribué aux Moudjahidines du peuple (OMPI, un attentat à la bombe au sanctuaire sacré de l’Imam Reza à Machad, le 20 juin 1994, une heure seulement après l’incident.
La commission de la Sécurité et du Contre-terrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a publié des communiqués les 13, 16 et 18 juin, révélant le complot des pasdaran concernant Gholamreza Mansouri. Elle y déclarait : “En raison de la crise créée par les sanctions [internationales] et l’épidémie de coronavirus, les luttes intestines au sein du régime clérical pour la succession de Khamenei atteignent leur paroxysme, et de nouveaux membres et agents [du régime] en feront les frais.”
Commission de la sécurité et du contre-terrorisme
du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 juin 2020

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