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mardi 23 juin 2020

Un sénateur australien exhorte l’ONU à obtenir la libération d’étudiants d’élite arrêtés en Iran



 Le sénateur australien Eric Abetz a écrit une lettre à Javaid Rehman, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran, pour l’exhorter à augmenter la pression sur le régime iranien pour libérer deux étudiants d’élite, Ali Younesi et Amir Hossain Moradi, ainsi que d’autres jeunes prisonniers politiques.

Amir Hossein Moradi a disparu le 10 avril et Ali Younesi a été ramené à la maison dans la soirée du même jour avec des blessures et des marques de torture.
Ali a remporté la médaille d’or à la 12e Olympiade internationale d’astronomie et d’astrophysique, qui s’est tenue en Chine en 2018. Auparavant, il avait remporté les médailles d’argent et d’or de l’Olympiade nationale d’astronomie en 2016 et 2017. Amir Hossein a également remporté la médaille d’argent de l’Olympiade en 2017. Le pouvoir judiciaire du régime iranien, après près d’un mois de secret, a annoncé le 5 mai qu’il avait arrêté ces étudiants. Peu de temps après, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) a annoncé le nom de 18 autres personnes récemment et secrètement arrêtées par le régime.
Un rapport de la prison iranienne indique qu’Ali Younesi aurait contracté COVID-19.
Depuis l’arrestation de ces militants des droits de l’homme, de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme et politiciens de renom du monde entier, comme le sénateur Abetz, ont condamné l’arrestation arbitraire de ces prisonniers par le régime iranien et ont demandé leur libération immédiate.
Le texte intégral de la lettre du sénateur Abetz est le suivant:
Cher Dr Javaid Rehman,
Au cours des dernières semaines, le ministère iranien du Renseignement et de la sécurité et les services de renseignements des pasdaran ont arrêté un grand nombre de jeunes militants, en particulier les familles et les partisans des Moudjahidine du Peuple. Le régime iranien a également accru sa persécution des minorités religieuses iraniennes.
Selon le Conseil national de la Résistance iranienne, beaucoup ont été envoyés en prison et certains temporairement libérés sous caution pour s’engager à ne participer à aucun activité anti-régime. Parmi les personnes arrêtées figurait Ali Younesi, décrit par Amnesty International comme un «prisonnier d’opinion ciblé uniquement pour ses liens familiaux et risquant d’être torturé ou soumis à d’autres mauvais traitements.
L’Iran Human Rights Monitor a récemment déclaré dans son rapport mensuel de mai 2020 que “Bien que le coronavirus ait ravagé diverses provinces d’Iran, l’appareil sécuritaire et judiciaire du régime a intensifié la persécution des minorités et des militants politiques et des droits civiques”.
Je vous exhorte, en tant que Rapporteur spécial sur les droits de l’homme en Iran, à faciliter une mission internationale indépendante d’établissement des faits en Iran pour enquêter sur les allégations de persécution contre les partisans de l’OMPI et d’autres minorités politiques et religieuses.
Cordialement,
Eric Abetz
Sénateur libéral de Tasmanie

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