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vendredi 31 juillet 2020

Comprendre l’accord controversé du régime iranien avec la Chine

Understanding Iran Regime’s Dirty Deal With China Understanding Iran Regime’s Dirty Deal With China

Ces dernières semaines, les médias internationaux et même les médias d’État iraniens ont rapporté un accord entre le régime des mollahs et la Chine, dans lequel Téhéran aurait cédé certaines îles iraniennes au gouvernement chinois pendant 25 ans.

La décision est vue comme un signe de désespoir pour trouver un allié international alors que l’étau des sanctions autour du cou des mollahs se resserre. Auparavant, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) avait écrit à ce sujet «Le régime cède l’île de Kish à la Chine en échange d’un soutien militaire, régional et international. En particulier, le régime des mollahs craint la décision prochaine du Conseil de sécurité des Nations Unies sur une extension de l’embargo sur les armes de Téhéran.

Nous entendons ici comprendre plusieurs faits de cet accord quasi-unilatéral : le premier fait est que la Chine, si elle y est obligé, donnera la priorité à ses intérêts par rapport aux États-Unis plutôt que de maintenir son soutien au régime iranien. Un exemple est l’action de la Chine qui n’a pas mis son veto à la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant le programme nucléaire du régime et a voté en fait en sa faveur.

Même les médias d’État du régime ont reconnu que la Chine n’était pas «un partenaire fiable».

Le quotidien d’État Jahan-e Sanat dans un article intitulé «Partenaire fiable ou beau temps?» a écrit: «Confronté à une situation sensible, la Chine comme la Russie ont tendance à préserver leurs intérêts avec les États-Unis et quand cela a été nécessaire pour préserver leurs intérêts, ils ont tourné le dos à la République islamique.

Les responsables du régime ont refusé de publier le texte de cet accord. Ils craignent que cela puisse déclencher une explosion de colère dans une société écrasée sous la pression économique.

Rappelons que le Petroleum-Economist avait écrit à ce sujet en septembre 2019:

1. «Les entreprises chinoises se verront accorder la première proposition d’offre sur tout développement de champ pétrolifère et gazier nouveau ou inachevé.

2. Les entreprises chinoises auront également le premier offre sur les opportunités de s’impliquer dans tous les projets Pétrochimiques en Iran, y compris la fourniture de la technologie, des systèmes, des éléments du processus et du personnel requis pour mener à bien ces projets.

3. La Chine pourra également acheter tous les produits pétroliers, gaziers et pétrochimiques avec une remise minimale garantie de 12% par rapport au prix moyen mobile sur six mois de produits de référence comparables, plus 6% à 8% supplémentaires de cette mesure pour l’ajustement du risque compensation.

1. La Chine a l’intention d’utiliser la main-d’œuvre à bas prix disponible en Iran pour construire des usines, conçues et supervisées par de grandes entreprises manufacturières chinoises, avec des spécifications et des opérations identiques à celles de la Chine, selon la source iranienne. ”

En retour, le régime a cette chance de renforcer sa force oppressive. Comme l’écrivait le site Web Oil Price le 6 juillet: «Une partie de la nouvelle coopération militaire comprend un échange de personnel entre l’Iran, la Chine et la Russie, avec jusqu’à 110 membres supérieurs du CGRI (pasdaran) partant en formation chaque année à Pékin et à Moscou et réciproquement. »






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