De lourdes peines de prison pour avoir brûlé une affiche de Soleimani

CSDHI - Un tribunal de l'ouest de l'Iran a condamné trois jeunes Iraniens à de lourdes peines de prison pour avoir brûlé une affiche de Qasem Soleimani, le commandant décédé de la Force Qods.

Selon les groupes de défense des droits humains, Arman Hosseinzadeh, 20 ans, Bahman Rahimi, 19 ans et Milad Hosseini, 19 ans, ont été condamnés à 16 ans et six mois de prison par un tribunal de Saqqez.

Le tribunal révolutionnaire de Saqqez les a accusés de « diffusion de propagande contre l'État en brûlant des banderoles représentant Qasem Soleimani » et d' « appartenance à un parti kurde. »

Arman Hosseinzadeh a été condamné à six ans et sept mois de prison, Milad Hosseini a été condamné à six ans et six mois de prison et Bahman Rahimi à trois ans et six mois de prison.

Les forces de sécurité ont arrêté les trois hommes en janvier 2020, ainsi qu'une adolescente identifiée qui s’appelle Sina Abdollahi.

Selon les informations, Baham et Milad sont actuellement en détention tandis qu'Arman et Sina, 17 ans, sont en liberté sous caution.

Qasem Soleimani, le deuxième homme le plus puissant d'Iran après le Guide suprême du régime Ali Khamenei, était le commandant de la Force Qods. Cette force était responsable de l'organisation de groupes terroristes régionaux tels que le Hezbollah et le Hamas.

Après la mort de Soleimani, de grandes banderoles le représentant en héros ont été déployées dans tout le pays. Beaucoup d’entre elles ont été brûlées par des Iraniens.

Le 7 janvier, le procureur public et révolutionnaire de la ville centrale de Shahreza a déclaré qu'insulter Soleimani équivalait à un blasphème. Hossein Razaz Zadeh a déclaré que quatre personnes ont été arrêtées dans la ville située dans la province d'Ispahan pour « insulte de Qasem Soleimani » sur les plateformes de médias sociaux.

« Publier des contenus qui insultent la personnalité des martyrs équivaut au délit de « diffusion de propagande contre l'Etat », a-t-il déclaré.

Le ministre iranien de l'éducation a récemment déclaré aux médias officiels que « l'histoire de Haj Qasem » serait ajoutée aux manuels scolaires des étudiants.

Source : Iran News Wire