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mercredi 1 juillet 2020

Emails et messages falsifiés par le ministère iranien du Renseignement et son unité de cyber-terrorisme


Désespéré et en crise, le régime se raccroche à une branche dans la crainte de la Résistance et du soulèvement
1. Coïncidant avec la visio-conférence internationale de la Résistance iranienne qui a relié en temps réel Achraf-3 à 2000 points dans divers pays du monde, le ministère des Renseignements et de la Sécurité du régime iranien (Vevak) a eu recours à un faux message, intitulé « Appel au grand rassemblement de 2020 pour un soulèvement et un Iran libre » [imitant l’appel habituel au rassemblement annuel de la Résistance iranienne] pour tromper et cibler les partisans de l’opposition iranienne avec des logiciels malveillants porteurs de virus et menant une guerre psychologique.

2. L’unité cybernétique du régime a falsifié un courriel prétendant provenir de Mme Badri Pour-Tabakh, secrétaire générale adjointe de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/ MEK), et a envoyé des messages électroniques de masse aux membres et aux partisans de l’OMPI pour les tromper et gagner leur confiance en vue d’une exploitation ultérieure et d’opérations de collecte d’informations. Dans l’un de ces messages falsifiés, il est écrit : « Vous avez probablement vu les récents stratagèmes du régime sur la chaine satellite de la résistance (IranNTV) pour essayer d’envoyer des milliers de miliciens du Bassidj sous couvert de familles de membres de l’OMPI à Achraf-3, à Tirana (Albanie) (…) Je joins un exemple de leurs communications pour que vous puissiez montrer une bonne réaction. Transmettez ce message à tous les sympathisants et vos contacts. Signé : Badri.»
Or Mme Pourtabakh n’utilise pas d’email comme moyen de communication avec les partisans de la Résistance
3.En représailles méprisables à la déclaration de 600 prisonniers politiques [dénonçant un agent du VEVAK du nom d’Iraj Mesdaghi, qui se présente comme un ancien prisonnier politique tout en diabolisant la principale organisation d’opposition, l’OMPI], le VEVAK a créé un faux compte email sous le nom de M. Farzin Hashemi, de la commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Il a envoyé des emails à un certain nombre de signataires de la déclaration, en disant : « Vous aviez déjà fait des efforts pour signer la déclaration contre Mesdaghi en 2014. Pourriez-vous réaffirmer votre signature sur une déclaration nouvellement datée, la rendant plus ferme et plus actuelle ? Merci, Farzin. »
L’intention était de tester les cibles pour saper la déclaration et les récents programmes diffusés par la télévision de la Résistance, dénonçant cet agent.
4. Le dimanche 7 juin 2020, suite à un élan de solidarité en l’honneur de feue Marjan, une actrice et chanteuse bien connue qui soutenait la Résistance iranienne et décédée le 5 juin, le régime a publié une fausse copie du journal « Modjahed » (l’organe officiel de l’OMPI qui n’est plus publié) avec des photos de plusieurs artistes et sportifs iraniens qui avaient exprimé leurs condoléances, afin de les forcer se rétracter en prenant position contre le principal parti d’opposition.
5. Le 17 juin, un site affilié au ministère du Renseignement appelé « Martyrs d’Iran » a utilisé un faux compte Twitter en se faisant passer pour Mme Maryam Radjavi, la présidente élue du CNRI. Le site a publié le tweet du faux compte, dans lequel Mme Radjavi remerciait le conseil municipal de Téhéran d’avoir donné à une rue le nom de Mehdi Bazargan, (premier Premier ministre iranien post-révolutionnaire décédé. M. Bazargan avait subi des pressions de Khomeiny puis démissionné pour protester contre la politique extrémiste du régime). Le faux tweet visait à faire délibérément pression sur le conseil municipal pour qu’il annule le nom de la rue en l’honneur de Bazargan.
6. L’année dernière, le 17 juillet 2019, le régime a utilisé un autre faux compte Twitter se faisant passer pour le consul général de France à Jérusalem pour annoncer “la visite de Maryam Radjavi en Israël”. Le ministère français des Affaires étrangères a ensuite officiellement nié « le faux compte Twitter au nom du consul général de France à Jérusalem », et a déclaré : « Le consul général de France à Jérusalem, M. Pierre Cochard, a été l’objet d’une usurpation d’identité sur le réseau social Twitter. »
7. Quelques semaines plus tard, le 30 octobre 2019, le régime a publié un autre fil de six faux tweets, en se faisant passer pour Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, contre l’OMPI. Comme les tweets n’ont attiré l’attention de personne en France, les cyber-unités du VEVAK ont retweeté le même fil par l’intermédiaire de leurs sinistres agents bien connus en poste en Occident (Massoud Khodabandeh et Siamak Naderi), affirmant que « le chef du bureau présidentiel français a annoncé que l’OMPI serait bientôt expulsée de France ». A ce moment, le Palais de l’Elysée a démenti la nouvelle et déclaré que ce n’était pas la position de l’Elysée, ajoutant que Kohler n’avait pas de compte Twitter.
La commission de la Sécurité et du contre-terrorisme du CNRI attire une fois de plus l’attention du grand public, en particulier des partisans de la Résistance iranienne et de l’OMPI, sur les cyber-opérations du régime clérical et ses manœuvres désespérées qui ont échoué et la nécessité de les dénoncer et de les neutraliser. Évitez de répondre à ces courriels, aux appels téléphoniques et à toute communication anonyme, y compris sur Telegram, Skype et WhatsApp, et tout autre moyen de communication. Partagez les cas suspects avec les représentants du CNRI ou les bureaux de l’OMPI installés dans divers pays et mettez en garde les compatriotes et sympathisants contre les tromperies du régime des mollahs.
Commission de la Sécurité et du contre-terrorisme
du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 juin 2020

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