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mercredi 29 juillet 2020

Le CNRI tient une session plénière de trois jours au début de la 40e année de sa fondation


Réunion en ligne reliant 44 sites dans 11 pays

Maryam Rdajavi: Au cours des 40 dernières années, le CNRI a été la force la plus efficace contre la théocratie au pouvoir. Il avance maintenant de toutes ses forces pour renverser le régime des mollahs et instaurer la démocratie et la souveraineté populaire

Déclarations de 50 présidents de commissions, de représentants d’organisations membres et d’éminentes personnalités membres du CNRI, en présence de 82 observateurs

 La session en ligne de trois jours du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), qui a débuté le 23 juillet et relié 44 sites dans 11 pays, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Suède, la Norvège, l’Autriche, les Pays-Bas, la Belgique, l’Italie et l’Albanie, s’est terminée aux premières heures du dimanche 26 juillet 2020.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a pris la parole lors de la dernière journée de la session, qui coïncidait avec le début de la 40e année de la fondation du CNRI.

Cinquante membres du CNRI, présidents de commissions, représentants dans divers pays et organisations membres, champions sportifs iraniens et artistes de renom ont débattu des activités du CNRI, de la crise du régime iranien, des perspectives de son renversement, des 40 ans d’histoire du CNRI et de sa fermeté et ses frontières politiques dans l’une des périodes les plus critiques de l’histoire de l’Iran.

Outre les membres du CNRI, quelque 82 observateurs et alliés ont participé à la session, et un certain nombre ont fait part de leurs remarques.

Mme Radjavi a souligné que le CNRI est la plus grande et la plus efficace des oppositions à la dictature religieuse ; cette alternative a fait les plus grands sacrifices et a souffert le plus en menant une bataille sans répit. Le CNRI avance maintenant de toutes ses forces vers le renversement du régime et l’instauration de la démocratie et d’une république fondée sur la souveraineté populaire, a-t-elle ajouté.

Retraçant l’histoire du CNRI, Mme Radjavi a rappelé que les événements de ces 40 dernières années confirment le bien-fondé des principes et des points de vue fondamentaux du CNRI. Ce dernier a déclaré dès le début que la théocratie au pouvoir est incapable de se modérer, de mener des réformes ou même de négocier. Elle est également incompatible avec la paix. Ce régime ne deviendra pas “modéré” et ne pourra pas “reconstruire” le pays ni renoncer à l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme religieux.

La présidente élue du CNRI a ajouté : Il y a trente ans, alors que pratiquement personne n’avait d’informations sur les projets nucléaires du régime, le CNRI a lancé ses vastes efforts pour dévoiler ces projets et s’est fait le champion d’un Iran non nucléaire. Il n’a cessé de dénoncer la politique honteuse de complaisance avec le fascisme religieux au pouvoir, il s’est élevé contre les tentatives des mollahs de brader le pays dans des accords traitres, et il a défendu les intérêts nationaux du peuple iranien partout dans le monde.

Mme Radjavi a expliqué : Le CNRI s’est engagé à ne pas chercher le pouvoir mais à le transférer au peuple iranien. Sur la base des plans adoptés par le CNRI, le gouvernement provisoire mis en place après le renversement des mollahs doit organiser dans un délai maximum de six mois des élections libres pour former l’Assemblée nationale constituante et législative. En ce qui concerne le gouvernement provisoire, son mandat de transfert du pouvoir au peuple prendra fin dès que cette assemblée sera formée.

Mme Radjavi s’est référée au plan de séparation de la religion et de l’Etat du CNRI, dit Plan sur les relations du gouvernement provisoire avec la religion, adopté en novembre 1985. Ce plan, a-t-elle souligné, dénonce toute contrainte religieuse ou contrainte de pratiquer une religion. Il rejette en outre toutes les formes de discriminations et privilèges et contraintes politiques ou sociaux en relation avec l’islam. Le plan stipule qu’en aucun cas, une religion ou une confession n’est reconnue comme bénéficiant de privilèges ou de droits spéciaux tout en respectant la liberté de religion et de croyance.

Mme Radjavi a souligné que le CNRI s’est abstenu d’étroitesse d’esprit ou d’insister simplement sur ses propres positions, son programme ou ses plans, en appelant à plusieurs reprises à la formation d’un Front de solidarité nationale pour renverser la dictature religieuse. Le CNRI, a ajouté Mme Radjavi, s’est déclaré prêt à coopérer avec toutes les forces cherchant à établir une république dotée d’un système politique démocratique et indépendant basé sur la séparation de la religion et de l’Etat, à condition qu’elles s’engagent à rejeter la dictature religieuse des mollahs dans sa totalité, avec toutes ses factions internes.

Au cours de la session, les membres du CNRI ont débattu des événements en Iran, en particulier ceux qui ont suivi le soulèvement de novembre 2019.

Les membres ont également parlé du Sommet mondial pour un Iran libre qui s’est tenu du 17 au 21 juillet, reliant 30 000 sites dans plus de 100 pays, et qui a vu la participation d’un millier de dignitaires politiques du monde entier. Dans leurs débats, les membres du CNRI ont évalué les conséquences du sommet ainsi que son impact à l’intérieur de l’Iran et sur la scène internationale.

En ce qui concerne la crise du coronavirus en Iran, la Résistance iranienne a déclaré à juste titre que le guide suprême des mollahs, Ali Khamenei et son président Hassan Rohani ont adopté la politique de pertes humaines massives pour parer aux soulèvements populaires et à la menace d’être renversés. Ils considèrent la propagation du coronavirus comme un cadeau et une aubaine, ainsi qu’un “allié” qui agit contre la population et qui est un sauveur pour le régime.

En raison des restrictions liées à la pandémie, le sommet mondial de trois jours pour un Iran libre s’est tenu en ligne et dans leurs discussions, les membres du CNRI l’ont décrit comme une réalisation importante dans le domaine des communications en pleine épidémie de COVID-19. Le sommet a reflété les extraordinaires capacités de la Résistance iranienne qui s’oppose fermement à la stratégie de Khamenei visant à tirer parti de “l’opportunité” offerte par le coronavirus.

Le CNRI a continuellement fourni des faits et des chiffres crédibles sur les dimensions catastrophiques de l’épidémie en Iran, y compris des faits contenus dans des documents et des communications internes du régime, empêchant ainsi les mollahs de supprimer complètement la société iranienne par la stratégie des pertes humaines massives.

La session plénière du CNRI a également abordé les événements internationaux et régionaux, en particulier les revers subis par le régime dans le cadre de sa stratégie d’ingérence en Syrie, en Irak et au Liban. La session a noté que l’élimination du commandant de la force terroriste Qods, Qassem Soleimani, a porté un coup irréparable à l’appareil de répression des mollahs et à leur exportation du terrorisme, et que cela a fortement démoralisé le Corps des gardiens de la révolution.

Parmi les intervenants de la session, figurent M. Mehdi Abrichamtchi, président de la commission de la Paix ; M. Hamid Azimi ; la Dr. Masoumeh Bolurchi, représentante du CNRI en Allemagne ; M. Abbas Davari, président de la commission du Travail ; M. Moslem Eskandar Filabi, président de la commission du Sport et champion national de lutte iranien ; M. Nassrollah Esmaeelzadeh ; M. Hossein Farshid ; M. Samad Fathpour ; l’ayatollah Jalal Ganjei, représentant de l’organisation DAD et président de la commission de la Liberté de religion et de culte ; Mme Nahid Hemmat-Abadi ; Le Dr. Manouchehr Hezarkhani, auteur, intellectuel de renom et président de la commission de la Culture et des Arts ; le Dr. Hossein Jahansouz ; Parviz Khazaï, représentant du CNRI dans les pays nordiques ; M. Mansour Lavaï ; Mme Simin Manafi ; le Dr. Abdol-Ali Massoumi, auteur et historien ; M. Ebrahim Mazandarani, représentant de la guilde Towhidi des commerçants et président de la commission des Guildes et des entreprises ; Mme Mahin Meshkinfam ; Mme Zinat Mir-Hashemi, rédactrice en chef de Nabarde-Khalq et membre du comité central de l’Organisation des Fedayines du peuple ; M. Mohammad Mohaddessine, président de la commission des Affaires étrangères ; M. Reza Olia, sculpteur iranien de renom ; M. Aziz Paknejad ; le Dr. Saleh Radjavi, représentant du CNRI en France et président de la commission de la Santé ; M. Houshang Radjavi ; Aziz Rezaï, mère de huit martyrs de l’OMPI ; M. Mohsen Rezaï, premier secrétaire adjoint du CNRI ; Mme Sofy Saeedi, le Dr Hossein Saeidian, M. Mehdi Sameh, porte-parole de l’Organisation des Fedayine du peuple d’Iran et président de la commission de l’Industrie, Mme Soona Samsami, représentante du CNRI aux Etats-Unis, Mme Nasrin Seifi ; Kak Baba Sheikh Hosseini, secrétaire général de l’Organisation Khebat du Kurdistan iranien ; le Dr. Mohammad Ali Sheikhi, représentant de l’Association des professeurs engagés et président de la commission des Universités et l’enseignement supérieur ; M. Mohammad-Hossein Tasouji, M. Manshour Varasteh et M. Sanabaragh Zadehi, président de la commission judiciaire, le colonel Behzad Moezi ancien pilote de l’armée de l’air, et Hossein Eskandarian, ancien commandant et pilote de l’armée de l’air.

Un certain nombre de champions sportifs iraniens ont également pris la parole lors de cette session, notamment le Dr Mohammad Ghorbani, médaillé d’or du monde de lutte, MM. Bahram Mavedat et Asghar Adibi, anciens membres de l’équipe nationale de football iranienne, et M. Manouchehr Arastoupour, champion d’aviron. Parmi les autres orateurs figuraient M. Mohammad Shams, chef d’orchestre et compositeur ; M. Amir Aram, chanteur iranien de renom ; le Dr Hamid-Reza Taherzadeh, musicien de renom ; Mme Gisoo Shakeri, chanteuse de renom ; Fereydoun Jourak, grand réalisateur de films.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 juillet 2020

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