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jeudi 16 juillet 2020

Le régime iranien a exécuté 2 prisonniers politiques, 3 autres sont sur le point d’être exécutés

Le régime des mollahs a exécuté 2 prisonniers politiques, 3 autres sont sur le point d’être exécutés
Le régime théocratique au pouvoir en Iran a exécuté deux prisonniers politiques kurdes le 14 juillet et a l’intention d’exécuter trois jeunes hommes arrêtés lors des manifestations nationales de novembre en Iran. Mercredi, le régime des mollahs a exécuté un autre homme pour avoir simplement bu de l’alcool. Malgré la condamnation continue de ses violations des droits de l’homme, le régime a renforcé ses mesures d’oppression. La question est de savoir pourquoi ?

Le hashtag #اعدام_نکنید (stop à l’exécution) sur les médias sociaux est devenu une tendance de premier plan dans le monde entier, avec des personnes qui demandent la libération immédiate de trois manifestants détenus. Les prisonniers politiques Amir Hossein Moradi, 26 ans, Saeed Tamjidi, 28 ans, et Mohammad Rajabi, 26 ans, ont été condamnés à mort pour avoir participé à des manifestations nationales en Iran en novembre dernier. Ils ont été arrêtés, torturés et forcés par le régime à faire des aveux télévisés.
Les deux prisonniers politiques kurdes qui ont été exécutés mardi ont été identifiés comme étant Diako Rasoulzadeh et Saber Sheikh Abdollah. Ils ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire de Mahabad sur l’accusation factice de « Moharebeh », ou inimitié contre Dieu. En outre, Reza Askari, un employé retraité du ministère de la Défense a été exécuté.
Ces dernières semaines, le pouvoir judiciaire du régime a prononcé de longues peines de prison contre les militants de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) et a arrêté plusieurs d’entre eux, ainsi que des membres des familles de prisonniers politiques, pour faire pression sur les prisonniers politiques afin qu’ils réfutent et calomnient le mouvement de Résistance.
Le régime est conscient des pressions internationales possibles sur ses violations des droits de l’homme. Les mollahs sont également conscients que de nouvelles exécutions politiques et même non-politiques pourraient déclencher de nouvelles séries de protestations ou, à terme, un soulèvement. Mais ce régime n’a pas d’autre choix. Comme tous les autres dictateurs dans leurs derniers jours, le régime des mollahs ne trouve pas d’autre solution que d’intensifier la répression.
Le régime des mollahs est assailli par les crises. Les soulèvements du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020, ainsi que le boycott des élections législatives truquées de février ont montré au régime que son conflit avec le peuple iranien a atteint un point de non-retour. Les protestations continues des personnes de tous horizons en Iran montrent que bien que le régime ait été temporairement capable de réprimer les soulèvements, la société iranienne est rétive. Les 40 ans d’oppression incessante des mollahs, de dilapidation de la richesse nationale dans les actes de terrorisme, de politique belliciste et de corruption institutionnalisée n’ont apporté au peuple iranien que misère, pauvreté et désespoir. Aujourd’hui, la mauvaise gestion par le régime de cette crise du COVID-19, qui selon l’OMPI a, jusqu’à présent, coûté la vie à plus de 71 000 personnes à travers l’Iran, a, en outre, mis la pression sur le peuple. En d’autres termes, le régime corrompu a transformé la société iranienne en une poudri
ère, prête à exploser. L’isolement international croissant de ce régime en raison de son terrorisme, et l’élimination de son cerveau de terreur, Qassem Soleimani, ont également affaibli le régime théocratique.
Comme l’a écrit le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans sa récente déclaration : « Le régime théocratique en crise, craignant un soulèvement populaire, essaie désespérément d’empêcher l’éruption d’un autre soulèvement en créant une atmosphère de terreur, en exécutant et en prononçant des peines de longue durée. »
Par conséquent, comme l’a déclaré la présidente élue du CNRI, Maryam Rajavi, le Conseil de sécurité des Nations unies, le Secrétaire général de l’ONU, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme et le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, ainsi que d’autres organes compétents, devraient prendre des mesures idoines contre la théocratie religieuse au pouvoir en Iran, qui continue à pratiquer la torture, les exécutions et les arrestations arbitraires.

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