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jeudi 20 août 2020

L’assassinat de Rafic Hariri a été ordonné par Khamenei, planifié par Qassem Soleimani et exécuté par la branche libanaise des pasdarans.

             
Il y a dix ans, Khamenei a déclaré que ce tribunal serait une imposture et que son verdict serait rejeté.

Au bout de 15 ans, le tribunal spécial des Nations unies pour le Liban a rendu sa décision aujourd’hui, bien que le régime des mollahs, la force terroriste Qods des pasdarans et le Hezbollah libanais aient utilisé tous leurs moyens diplomatiques, économiques et terroristes et tout ce qui était en leur pouvoir pour dissimuler les preuves et perturber le déroulement de l’enquête du tribunal. Par exemple, ils ont caché les suspects et les auteurs du crime et ont refusé de livrer les accusés au tribunal et n’ont même pas permis qu’ils soient interrogés.

Malgré toutes les restrictions et le sabotage, la décision du tribunal n’a laissé aucun doute sur le fait que le Hezbollah, qui fait partie des gardiens de la révolution du régime, a commis ce crime majeur.

Il y a dix ans, Khamenei a explicitement exposé la politique et les actions du régime vis-à-vis de ce tribunal. Lors d’une réunion avec l’émir du Qatar le 22 novembre 2010, Khamenei a effrontément menacé le tribunal onusien en disant : « Cette cour est une mise en scène, et toute les décisions qu’elle rendra seront rejetées. Nous espérons que ceux qui, au Liban, sont influents et efficaces, agiront avec sagesse afin que la question ne devienne pas un problème. »

Il est tout à fait clair que l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri a été ordonné par Khamenei en personne, planifié par Qassem Soleimani, et faisait partie du plan plus large des mollahs visant à dominer la totalité du Liban. Une fois de plus, la décision du tribunal montre que la seule solution est d’expulser le régime iranien du Liban et de couper les tentacules des gardiens de la révolution et de leur branche libanaise dans ce pays. Cela relève de la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies, de l’Union européenne et de toutes les parties qui veulent la paix, la sécurité et la tranquillité au Liban et dans le Moyen-Orient élargi.

Commission des Affaires étrangères

du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 19 août 2020

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