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vendredi 28 août 2020

Le judiciaire des mollahs ordonne à la veuve de Mostafa Salehi de payer 425 millions de tomans pour le “prix du sang”

· Il s’agit de représailles après la condamnation internationale de l’exécution de ce manifestant et des protestations des Iraniens à l’étranger

· Le défaut de paiement entraînera la saisie de sa maison et de ses biens

Maryam Radjavi : Le verdict ignoble du pouvoir judiciaire des mollahs contre la femme et les enfants de Mostafa Salehi montre que la cruauté et l’inhumanité des mollahs ne connaissent aucune limite. Ceux-là même qui, sous le couvert de parents des membres de l’OMPI, versent des larmes de crocodile sur eux, exigent le paiement de la veuve et des orphelins de Salehi en contrepartie de sa pendaison. Honte à ce régime et à tous ses partisans et mercenaires. Les mollahs doivent être expulsés de la communauté mondiale. Le silence et l’inaction reviennent à ignorer les valeurs pour lesquelles l’humanité a sacrifié des millions de vies.

Le système judiciaire criminel du régime iranien a riposté à la condamnation internationale de l’exécution de Mostafa Salehi et aux protestations des Iraniens dans divers pays en ordonnant à sa femme de payer 425 millions de tomans pour le prix du sang. A défaut de paiement, il confisquera la maison et tous les biens de cette veuve et de ses deux orphelins.

Ainsi, même après l’exécution, ce pouvoir judiciaire sauvage et impitoyable, à la différence de toute autre partie du monde et de tout autre système de droit, ordonne une punition supplémentaire pour la victime décédée sous prétexte du prix du sang pour ses agents punis ou blessés lors du soulèvement de l’hiver 2017-2018. Le verdict inhumain rendu contre la femme de Salehi stipule que le non-paiement de cette somme entraînera la saisie de la maison, du jardin et des biens de Salehi.

Mostafa Salehi, 33 ans, était un ouvrier du bâtiment et faisait également du transport de passagers pour subvenir aux besoins de sa famille. Ses enfants, Nazanin et Amir Hossein, ont respectivement quatre et six ans.

Salehi a été exécuté sur l’accusation d’avoir tué un officier des pasdarans à Kahrizsang de Najafabad (province d’Ispahan), lors du soulèvement de décembre 2017-janvier 2018. Il a passé huit mois en isolement dans la prison du ministère du Renseignement à Dowlat-Abad et cinq autres mois en isolement à la prison Dastguerd d’Ispahan. Il a été menotté, entravé aux pieds et confiné dans sa cellule d’isolement sans matelas ni couverture. Il n’a eu aucun droit de visite pendant 14 mois et n’a reçu qu’un petit morceau de pain en guise de repas pendant son isolement.

Les tortionnaires et les interrogateurs lui ont cassé les membres et les dents sous la torture. Ils lui ont gravement endommagé le cou et la colonne vertébrale pour le forcer à coopérer avec le ministère du Renseignement et à se soumettre à des aveux forcés à la télévision. Mais il n’a pas cédé à ces pressions. Finalement, Khamenei et son chef criminel du judiciaire, Ibrahim Raïssi, ont ordonné sa pendaison le 5 août 2020, après deux ans et demi de résistance héroïque de sa part.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré à ce sujet : Le verdict ignoble du pouvoir judiciaire des mollahs contre la femme et les enfants de Mostafa Salehi montre que la cruauté et l’inhumanité des mollahs au pouvoir ne connaissent aucune limite. Ceux-là même qui, sous le couvert de parents de membres de l’OMPI, versent des larmes de crocodile sur eux, exigent un paiement de la veuve et des orphelins de Salehi en contrepartie de sa pendaison. Honte à ce régime et à tous ses partisans et mercenaires. Les mollahs doivent être expulsés de la communauté mondiale. Le silence et l’inaction reviennent à ignorer les valeurs pour lesquelles l’humanité a sacrifié des millions de vies.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 27 aout 2020

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