CNRI- L’analyse de la boîte noire d’un avion de ligne ukrainien, abattu par les Gardiens de la révolution du régime iranien (pasdaran) en janvier, montre qu’il a été touché par deux missiles à 25 secondes d’intervalle. Cela signifie que les passagers étaient encore en vie après le premier missile et auraient pu être sauvés. Cette révélation souligne une fois de plus l’importance de tenir les autorités du régime, notamment le Guide Suprême Ali Khamenei et le Président du régime Hassan Rohani, responsables de ce crime contre l’humanité.
Maryam Rajavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré à ce sujet : « Il est important que les autorités du régime, y compris le Guide Suprême Ali Khamenei et le président Hassan Rohani, rendent compte de ce crime contre l’humanité : Imaginez ce qui s’est passé pour nos compatriotes iraniens et les passagers innocents pendant ces 19 secondes dans l’avion. J’appelle à nouveau à faire juger Khamenei, Rohani et les commandants des pasdarans par un tribunal international. Le corps des pasdarans de la dictature religieuse est l’ennemi du peuple iranien. La dissolution du corps des pasdarans est une demande nationale et patriotique. »
L’analyse de la boîte noire de l’avion de ligne abattu a suscité de larges réactions du peuple iranien sur les médias sociaux. De nombreux internautes ont posé cette question : Pourquoi avez-vous tiré le deuxième missile qui a été la principale raison de la chute de l’avion ?
La campagne de tromperie du régime des mollahs
L’avion de ligne ukrainien a été abattu le 8 janvier par le système antiaérien des pasdaran. Pourtant, tous les hauts responsables du régime, tels que le président Hassan Rohani, le Guide Suprême du régime Ali Khamenei et d’autres responsables gouvernementaux, ont nié l’un après l’autre que l’avion ait été abattu et ont déclaré qu’il s’agissait d’un « incident technique ». Après trois jours de démenti consécutifs et suite à la fuite de certaines informations, le régime a été contraint de reconnaître que les pasdaran avaient abattu l’avion. Rohani a déclaré de manière flagrante qu’il avait été informé le 11 janvier. Mais le Brigadier général Amir Ali Hajizadeh, commandant de l’aérospatiale des pasdaran, qualifiant cet incident tragique d’« erreur humaine », a déclaré qu’il avait informé tous les hauts responsables du régime – y compris Rohani et Khamenei – immédiatement après l’incident.
D’autres informations ont également prouvé que tous les hauts responsables du régime étaient au courant de ce crime :
La chaîne de télévision ukrainienne TSN a diffusé un fichier audio de la conversation entre le copilote du vol 3768 d’Aseman Airlines, lors de son approche à l’atterrissage à l’aéroport de Téhéran, et la tour de contrôle qui montre une notification immédiate de l’impact du missile sur l’avion ukrainien. La conversation a eu lieu en même temps que le départ du vol 752 d’Ukrainian International Airline. Au cours de la conversation, le copilote signale à la tour de contrôle le tir de deux missiles et une énorme explosion dans le ciel. Reconnaissant que le problème était lié au vol 752, la tour de contrôle tente de contacter les pilotes à neuf reprises, mais en vain.
Le journal d’État Jahan-e Sanat écrit le 4 février : « Simultanément aux avertissements donnés par le pilote d’Aseman Airlines, un avion de Qatar Airways volant près du site de l’incident a eu un échange similaire avec la tour de contrôle. » Le quotidien ajoute qu’Abolfazl Mousavi, membre de la Commission parlementaire du développement, a déclaré au journal : « Dans les rapports remis à la Commission du développement, un échange similaire à celui du fichier audio divulgué a été signalé par un équipage de Qatar Airways. »
Les manifestations nationales et les grandes manifestations de novembre en Iran ont ébranlé les fondations du régime. Après avoir tué plus de 1500 manifestants pacifiques, le régime des mollahs était conscient que la société iranienne, très rétive, se révolterait à nouveau.
Lorsque les pasdaran ont abattu l’avion de ligne ukrainien, craignant que ce crime ne déclenche une nouvelle série de protestations populaire, les responsables du régime ont d’abord nié leur rôle. Lorsque, finalement, le régime des mollahs a été contraint d’admettre avoir commis ce crime, les gens ont afflué dans les rues de tout l’Iran avec les étudiants en tête. Ils ont appelé à un changement de régime et ont identifié le régime comme la véritable cause de tous les problèmes à l’intérieur de l’Iran.
Maintenant, la nouvelle analyse de la boîte noire de l’avion de ligne ukrainien confirme que les autorités du régime ont délibérément dissimulé la vérité et que tous étaient impliqués dans ce crime. Par conséquent, comme l’a dit Mme Rajavi, la communauté internationale doit leur demander des comptes pour ce crime.
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