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mardi 18 août 2020

Un manifestant transféré à l’isolement risque l’exécution

 Le prisonnier politique Abbas Mohammadi, un manifestant détenu lors des manifestations nationales en Iran en 2018, a été transféré à l’isolement et son exécution est imminente.

Abbas et quatre autres manifestants détenus depuis 2018 sont condamnés à l’exécution sous l’inculpation de « guerre contre Dieu». Les cinq hommes, tous dans la vingtaine, ont déclaré au tribunal qu’ils avaient été torturés pour faire des aveux.

Fin juillet 2020, la Cour suprême du régime a confirmé les condamnations à mort d’Abbas Mohammadi et de quatre autres hommes arrêtés lors des manifestations de décembre 2017 et janvier 2018.

Les noms des quatre hommes dont la condamnation à mort a été confirmée par la Cour suprême d’Ispahan sont Mehdi Salehi Ghale Shahrokhi, Mohammad Bastami, Majid Nazari Kondori et Hadi Kiani.

 

L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI-MEK) appelle tous ses compatriotes en Iran et à l’étranger et appelle la communauté internationale à intervenir d’urgence pour arrêter l’exécution d’Abbas Mohammadi et des autres manifestants, et intervenir pour sauver la vie des manifestants et des prisonniers politiques iraniens condamné à mort. Le régime au pouvoir en Iran doit être fortement condamné pour ses tortures continues et ses exécutions arbitraires, en particulier des prisonniers politiques.

Le 5 août 2020, le régime religieux a pendu Mostafa Salehi, un prisonnier du soulèvement de décembre 2017 à janvier 2018, dans la prison de Dastgerd à Ispahan. Salehi, 30 ans, a été arrêté à Kahrizsang, Ispahan, et condamné à mort lors d’un procès truqué pour «avoir dirigé les émeutes de Kahrizsang à Najafabad».

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a fermement condamné la pendaison barbare de M. Salehi et a déclaré: Contrainte à contrecœur de s’abstenir d’exécuter huit autres manifestants détenus suite aux millions de personnes qui dans les médias sociaux ont fait campagne pour l’arrêt des exécutions, le fascisme religieux au pouvoir a procédé à cette exécution en représailles et afin de terroriser le public et de contrecarrer le déclenchement d’un soulèvement.

Mme Radjavi a exhorté les Nations Unies et ses États membres, ainsi que les organisations et institutions internationales à condamner immédiatement cette exécution criminelle. Elle a souligné que plus qu’à tout autre moment, il était impératif d’envoyer une mission internationale d’enquête pour visiter les prisons iraniennes et rencontrer les prisonniers.

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