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lundi 19 octobre 2020

Conditions alarmantes des prisonniers politiques dans le sud-ouest de l’Iran

 CSDHI – Des informations de la prison iranienne de Sheyban indiquent que des conditions pour les prisonniers politiques, alarmantes.

En effet, le nombre de détenus qui contractent la Covid-19 dans la prison a augmenté ces derniers mois. En effet, le nombre de prisonniers dans cet établissement ne cesse d’augmenter.

L’accès des prisonniers à la nourriture est extrêmement difficile. En outre, le magasin de la prison, qui est le seul approvisionnement en nourriture pour les prisonniers, est fermé.

La prison de Sheyban se trouve dans la ville d’Ahwaz, capitale de la province du Khouzistan, riche en pétrole, au sud-ouest de l’Iran, où vit la majorité des Iraniens arabophones.

Les conditions sanitaires des prisonniers politiques se détériorent

Gholam Hossein Kalbi :

Le prisonnier politique Gholam Hossein Kalbi a eu une infection des deux oreilles depuis longtemps, à tel point qu’il a perdu l’ouïe d’une oreille. M. Kalby est actuellement détenu dans le quartier 7 de cette prison. C’est un quartier pour criminels et toxicomanes. Sans grand étonnement, les autorités le privent de soins médicaux minimums.

Massoud Massoudi :

Les agents du régime a blessé par balle le prisonnier politique Massoud Massoudi, lors d’une émeute en mars 2020, par crainte de contracter le coronavirus dans la prison. Il est dans un état critique car sa blessure s’est infectée.

Ayoub Porkar :

Ayoub Porkar, un prisonnier politique qui a eu une attaque cérébrale, est dans une situation désespérée. Il est privé des soins élémentaires. Il ne peut pas manger la nourriture de la prison. Comme dit plus haut, le magasin de la prison est fermé. Il n’a aucun autre moyen d’acheter les produits alimentaires nécessaires.

La machine à exécuter iranienne peut exécuter en secret les prisonniers politiques du couloir de la mort

Quatre prisonniers politiques du couloir de la mort, dont Ali Khosraji et Hossein Silavi, ont été transférés en isolement depuis trois semaines. Ils subissent des tortures et des pressions.

La situation de ces détenus, qui se voient refuser les visites de leur famille, est inconnue.

La justice a condamné à mort à l’issue de procès inéquitables qui se sont appuyés sur des « aveux » obtenus sous la torture.

Les minorités ethniques et religieuse gravement menacées

Concernant la situation des prisonniers politiques du couloir de la mort issus des minorités ethniques d’Iran, Amnesty International a déjà déclaré le 21 septembre : « Amnesty International s’inquiète du fait que les prisonniers du couloir de la mort issus des minorités ethniques défavorisées d’Iran sont particulièrement menacés. Car les autorités ont l’habitude d’exécuter les prisonniers de ces groupes quand elles ont peur que des protestations populaires éclatent.

Le recours croissant de l’Iran à la peine de mort comme arme de répression est alarmant et justifie l’attention immédiate de la communauté internationale. Sans une action diplomatique et publique urgente, la machine d’exécution du régime va prendre davantage de vies en Iran. »

Iran Human Rights Monitor demande instamment au Secrétaire général des Nations Unies, à la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies ainsi qu’aux rapporteurs des Nations Unies et aux autres organisations de défense des droits de l’homme de prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers et pour mettre fin à la torture et aux mauvais traitements actuels.

Source : Iran HRM

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