Le tribunal de Téhéran a informé l’avocat de Mme Mazloum de ce verdict le 20 octobre 2020. Elle a été condamnée à un an de prison pour « rassemblement et collusion avec l’intention de commettre un crime en contactant l’Organisation des Moudjahidine du peuple » (OMPI/MEK). Faranguisse Mazloum a écopé de six mois supplémentaires pour « diffusion de propagande contre l’État et en faveur de groupes dissidents ».
Ainsi, Faranguisse Mazloum, la mère de Soheil Arabi, a reçu un total de 18 mois de prison.
Les agents du ministère du Renseignement ont arrêté Mme Mazloum le 22 juillet 2019. Ils l’ont emmenée dans le quartier de sécurité 209 de la prison d’Evine où elle a été détenue à l’isolement pendant 2 mois et demi. Malgré les conditions de santé et ses maladies cardiaques, ils l’ont interrogée sous la torture.
Faranguisse Mazloum a entamé une grève de la faim le 19 août 2019 pour protester contre ses conditions de détention et les mauvais traitements qu’elle subit en prison.
Après la fin de ses interrogatoires, le 8 octobre 2019, les autorités pénitentiaires l’ont mise en accusation. Ils l’ont finalement libérée temporairement moyennant une caution de 250 millions de tomans, en attendant la fin de la procédure judiciaire.
Mme Mazloum a subi des pressions et un harcèlement constants ces dernières années après l’arrestation et la détention de son fils, le prisonnier politique Soheil Arabi. Elle avait auparavant déclaré que « je suis torturée tous les jours et toutes les nuits ».
Le prisonnier politique Soheil Arabi a été transféré à l’isolement dans la prison de Gohardasht (Rajaishahr) le 18 septembre 2020. Il a été détenu au secret sans avoir de visites ou de contacts avec sa famille. Faranguisse Mazloum a annoncé que son fils avait été mis à l’isolement parce qu’il avait envoyé un fichier audio expliquant la situation inhumaine et désastreuse dans le grand pénitencier de Téhéran.
Le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne a publié un communiqué le 21 octobre 2020, indiquant que le prisonnier politique Soheil Arabi, 35 ans, avait été à nouveau transféré à l’isolement dans le quartier 2A de la prison d’Evine. Ce quartier est sous le contrôle des services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution, les pasdarans. Il y a un mois, M. Arabi a été brusquement sorti du Grand pénitencier de Téhéran et emmené vers un lieu inconnu. Pendant ce temps, il a été détenu au secret sans aucun contact avec sa famille. C’est la troisième fois cette année que ce prisonnier est emmené dans le quartier 2A d’Evine et interrogé.
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